(Suite) autre possibilité pour un texte introductif à la lecture de ''Amable Tastu, une femme libre (?)'' -​​​​​​ après lecture de l'article en lien academia.edu article ''Archive en scène: ‘im-pressions’ de lecture'' de Lucília Romão, Fernanda Galli, Ane Patti  

Publié le par Claire Antoine

''Longtemps (...) insaisissable (...) tout d’un coup, il est là, c'est lui, l’Absent, on peut le nommer, enfin le voir, le saisir dans ses bras. L’Absent est présent, on le croit. Or, il n’a jamais été plus loin qu’au moment où nous sommes sûrs de le toucher. (...) On n'étreint jamais que l'ombre de ce qu'on croit tenir.'' Marcel Jouhandeau, Chronique d’une passion, 1949. 

Texte d'après lecture du lien

Redonner une vie en scène, pour aujourd'hui, à Amable Tastu 

Ni complète, ni figée, oscillant entre ce qui est conservé d'elle et elle qui est oubliée.

Un espace où les souvenirs, les désirs et les manques se rencontrent et se confrontent.

Amable vue comme un lieu de tension discursive,

où les significations sont en perpétuel mouvement entre présence et absence, souvenir et oubli.

Amable résonne à travers des voix off, archives vivantes,

échos transportant, tels des traces des fragments de mémoire qui s'effacent entre la scène et les coulisses,

entre présence et absence, souvenir et oubli

de son passé, de sa vie et de son œuvre.

En interagissant avec elles et le tribunal, Amable se confronte à ses propres manques, ses propres désirs.

Le tribunal devant lequel elle comparaît symbolise le jugement de l'histoire et de la mémoire collective,

le lieu de la lutte pour la mémoire et la reconnaissance.

Amable doit y défendre sa place dans l'histoire littéraire, pour faire face à l'oubli et à la marginalisation. 

Elle nous invite en creux, à réfléchir sur la manière dont nous construisons et préservons ''nos archives culturelles'', à interroger chacun sur son propre rapport à la mémoire.  

 

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