Paix - Pacifisme - Le 21 septembre 2022 a été une grande journée de mobilisations pour la paix 2Liens : 1) Wikipedia entrée ''pacifisme''; 2) article Wikipedia entrée ''Prix Nobel de la Paix'' qui sera décerné en octobre prochain.
Stop toutes les guerres ! Stop la guerre en Ukraine !
NON à la guerre nucléaire !
Stop la misère ! Non à une économie de guerre ! Justice sociale !
Respect de la vie et de de la planète !
(...) Il est (...) urgent de se mobiliser pour obtenir des politiques sociales, économiques, culturelles, nationales et internationales de paix s’inspirant de la Charte des Nations unies et respectueuses de tous les droits humains. L’enjeu c’est la construction d’une Europe et d’un monde de justice, de solidarité, de fraternité, de Paix et de sécurité commune, à laquelle nous aspirons tous et toutes !
Partout, en France, face aux défis auxquels nous sommes confrontés, c’est le moment de faire entendre nos exigences en faveur de la paix, du climat, du respect de la planète, du désarmement nucléaire, de la justice sociale, du vivre ensemble en paix, de l’amitié entre les peuples et les individus.
Non à une économie de guerre, oui à la satisfaction des besoins sociaux (santé, protection sociale, petite enfance, éducation et recherche, retraites, personnes âgées ..)
Osons la Paix ! Agissons pour la Paix ! Gagnons la Paix
Soyons solidaires, nos destins sont liés !
Plus jamais la guerre, Plus jamais Hiroshima !
Petit aparté
La locution "Si vis pacem par bellum", nous vient des Latins, (qui s'y connaissaient en guerres...), représente le concept oxymorique de paix armée ! Si tu parles de la paix, tu parles aussi de la guerre. Les deux sont liées. CF. La célèbre figure de Janus, le dieu romain à deux visages, dieu des commencements et des fins, du passage et des portes. À Rome, le temple consacré à Janus, sur le Forum, devient, au VIIIe siècle avant JC., le symbole de la paix et de la guerre. Ouvert, il était le signal qui appelait les citoyens aux armes; fermé, il annonçait que la paix régnait entre toutes les nations voisines. Rome qui était" une ville ouverte", ne fermait ses portes qu'une fois la paix établie. Ce qui fut assez rare...
La guerre en Ukraine oblige à se questionner sur ce qui me paraissait "naturel" , à savoir d'abhorrer la guerre, de dénoncer les violences, de les débusquer, (même /surtout chez soi ) et de chercher à tout prix à éviter les conflits, à détourner ce qu'ils contiennent de force vitale au service du bien collectif, bref, à "oeuvrer" au mieux, sans baisser les bras, jour après jour, même si les résultats ne sont pas toujours visibles, pour la concorde et la paix.
Or, me semble-t-il, tous ceux qui parlent de "négocier la paix" avec Vladimir Poutine, sans pour autant être naïfs, au contraire, peut-être même, ne seraient-ils pas en train de passer pour des soutiens de ce celui-ci, "traitres", à l'Ukraine, à l'UE, à l'Otan, à l'Occident; pour des criminels ?
Tout cela renvoie à des problématiques "oubliées" concernant les "vraies" guerres "classiques" avec déclarations, militaires, enrôlements, armes lourdes, massacres, vainqueurs, vaincus, théâtre d'opérations, signatures de paix etc., depuis la fin de la deuxième guerre mondiale - bien que d'une part il y ait des guerres partout dans le monde et que d'autre part, le terme de "guerre" et son champ lexical aient été abondement employés notamment lors de l'épisode Covid 19 - et en particulier à la problématique du "pacifisme non-violent" dit "vitaliste", pour qui la valeur "vie humaine" dépasse toutes les autres.
Ce pacifisme et la non-violence peuvent-ils encore être pensé·e·s ? Est-on obligés de se contenter de dire en haussant les épaules et en détournant la tête, qu'il y a des bonnes et des mauvaises guerres, et que l'agressé mène, lui, une "bonne" guerre de défense, juste, "sainte" et qu'il faut l'aider, "crescendo", sans discussion, au risque de passer pour quelqu'un qui soutient la barbarie et point Godwin oblige, quelqu'un qui aurait, au hasard, soutenu les Nazis ?
...Que les morts des deux côtés n'ont pas la même valeur ? Que les soldats d'un bord sont plus justifiés que ceux de l'autre à donner la mort, à prendre des vies, alors qu'ils obéissent tous à des officiers qui prennent leurs ordres au bout du compte à des politiciens ?
Le pacifisme possède deux acceptions possibles incluant l'action des partisans de la paix, ou une doctrine de la non-violence. Bien que reliés, les deux concepts se distinguent du point de vue de la
Prix Nobel de la paix - Wikipédia
Le récompense " la personnalité ou la communauté ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion ...
En allant "fouiller" (je suis "primaire" et le mot "Paix", m'a entraînée) du côté du prix Nobel de la Paix qui va être décerné bientôt et des nobélisable/é·e·/s, ( dont fera sans doute partie le Président Uckrainien) j'ai récupéré rapidement quelques informations, en particulier sur l'article Wikipedia en lien :
- Le Prix Nobel de la Paix récompense, depuis 1901, “la personnalité ou la communauté ayant le plus, ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la Paix”.
- Les valeurs qui dictent la délivrance du prix sont définies par le testament d'Alfred Nobel : lutte pour la paix, les droits de l'homme, la liberté et l' aide humanitaire.
Dans son ensemble, le prix Nobel est souvent remis à des personnalités historiques de l'action humanitaire, de la lutte contre l'oppression politique ou de la défense de l'égalité devant la loi, reconnue par l'article 7 de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948, puis garantie par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques à son article 26, tels Albert Schweizer, Martin Luther King, Mère Teresa...
Des critiques sur les choix
Le Nobel de la paix a souvent distingué une action particulière sans que celle-ci soit forcément soumise à l'épreuve du temps : De fait, plusieurs récompenses ont été attribuées sans prendre en compte le passé du lauréat ou sa politique et ses actes intermédiaires souvent en contradiction avec la définition du prix.
Ceci a largement remis en doute la crédibilité voire la légitimité de la distinction lorsqu'elle est revenue à des personnalités telles que Theodore Roosevelt, Anouar el-Sadate, Shimon Peres, Yitzhak Rabin, Yasser Arafat, Henry Kissinger, Eisaku Sato, Barak Obama.
En conséquence, en 2005, le Comité Nobel a affirmé publiquement que le prix ne reviendrait plus qu'à des personnes, groupes ou organismes qui auront engagé leur existence au service des droits de l'homme, de la promotion du modèle démocratique et de la défense des voies de la diplomatie.
Voilà pour les valeurs. Passons aux nobélisé·e·s en voici quelques uns :
- Des récompenses ont été décernées en 1917, 1944 et 1945, mais le prix n'a pas été attribué les autres années des deux guerres mondiales.
- Barak Obama a reçu le prix à Oslo en pour ses « efforts extraordinaires qui ont renforcé la diplomatie internationale et la coopération avec le peuple ». A été souligné son engagement pour la non- prolifération nucléaire et sa contribution à un « nouveau climat » dans les relations internationales, en particulier avec le monde musulman. Dans un discours de 36 minutes, il a évoqué les tensions entre la guerre, la paix, et la doctrine d'une "guerre juste" déclarant : « le problème le plus sérieux posé par ma réception de ce prix tient peut-être au fait que je suis le commandant en chef de l'armée d'une nation engagée dans deux guerres ».
- L'UE en 2012, ( il y a 10 ans ! ) alors que le Vieux Continent traverse une crise économique sans précédent, le prix Nobel de la paix est décerné à l'Union européenne pour avoir « contribué pendant plus de six décennies à promouvoir la paix et la réconciliation, la démocratie et les droits de l'homme en Europe » . La volonté politique qui a présidé à la construction et à l'élargissement européen est ainsi récompensée.
- Le groupe "Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires", en 2017, alors que des tensions sont palpables dans le monde vis à vis de la Corée du Nord et de l’Iran, lors d’une assemblée générale des Nations Unies, António Guterres, alors secrétaire général de l’ONU déclare “Le monde continue de vivre sous la menace d’une catastrophe nucléaire.” Dans un tel contexte, la campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires a été récompensée, notamment pour ses efforts contre les armes nucléaires. Et celle-ci avait fortement incité les puissances nucléaires à des négociations sérieuses, dans le but de détruire leur arsenal nucléaire.
- Denis Mukwege et Nadia Murad, en 2018.Denis Mukwege, congolais de 63 ans, chirurgien et gynécologue, qui a consacré sa vie à défendre les femmes, principales victimes des violences sexuelles pendant la guerre en République Démocratique du Congo, et Nadia Murad, 25 ans, l’une des 3000 femmes yézidies victimes de viols et d’autres abus de la part de l’armée de Daech.
- Abiy Ahmed, premier ministre Éthiopien, en 2019. Le premier ministre Éthiopien Abiy Ahmed a été récompensé du prix Nobel de la Paix 2019 pour ses efforts en faveur de la coopération internationale, et plus particulièrement pour ses actions visant à résoudre le conflit frontalier avec l’Érythrée, voisin de l’Éthiopie. En 2018, il a notamment joué un rôle majeur dans la signature d’un accord de paix, mettant fin à plus de 20 ans d’impasse militaire entre les deux pays.
- Le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, en 2020, avait en charge de la lutte contre la faim. La récompense leur a été accordée pour leurs efforts pour combattre la faim dans le monde. Avec 15 milliards de rations distribuées pour 97 millions de personnes dans 88 pays différents, leur champ d’action en 2019 a été exceptionnel.
- Deux journalistes, le Russe Dmitri Mouratov et la Philippine Maria Ressa, en 2021. À la tête des journaux russe « Novaïa Gazeta » et philippin « Rappler », ils ont été récompensés pour « leur combat courageux pour la liberté d’expression ». Il s’agit du premier prix Nobel de la paix à récompenser la liberté d’information en tant que telle.