Année ''blanche'' pour l'attribution du Prix Nobel de la Paix 2024 ? Quelques mots sur Alfred Nobel. Lien Wikipedia.org, pour la biographie d'Alfred Nobel
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Le prix Nobel de la paix 2024 sera (ou non) décerné le 11 octobre, à Oslo.
Comme tous les ans, régulièrement, depuis 1901
( si l'on excepte certaines années, 19 au total, jusqu'à aujourd'hui, au moment des deux guerres dites mondiales de la première moitié du XXe siècle, et la dernière fois en 1972, en pleine guerre du Vietnam)
le prix a été attribué, conformément au testament d'Alfred Nobel,
à « la personnalité ou la communauté [du monde entier] ayant le plus ou le mieux contribué au rapprochement des peuples, à la suppression ou à la réduction des armées permanentes, à la réunion et à la propagation des progrès pour la paix ».
Le prix est remis en général à des personnalités reconnues
de l'action humanitaire,
de la lutte contre l'oppression politique
de la défense de l'égalité devant la loi, reconnue par l'article 7 de la Déclaration universelle des droits de l'Homme en 1948, puis garantie par le Pacte international relatif aux droits civils et politiques à son article 26, tels qu'Albert Schweitzer, Martin Luther King ou Mère Thérésa.
En 2023, le Nobel de la paix est attribué à la militante iranienne pour les droits des femmes, Narges Mohammadi, emprisonnée dans son pays.
Cette année, les candidatures annoncées publiquement ont trait au Moyen-Orient. Possibles lauréats : L’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, Unrwa; l'organisation palestinienne de défense des droits Al-Haq; l'organisation israélienne B’Tselem; ou encore la coalition d’organisations non gouvernementales Stop Killer Robots ?
Quelques mots sur le paradoxal Alfred Nobel ( résumé de l'article en lien ci-dessus)
Alfred Bernhard Nobel ( est un chimiste, industriel et fabricant d'armes suédois.
Dépositaire de plus de 350 brevets scientifiques de son vivant, dont celui de la dynamite qui a fait sa renommée. Dans son testament, il légua son immense fortune pour la création du ''prix Nobel''.
Stefan Zweig raconte que, Bertha von Suttner, la pacifiste autrichienne la fondation de ce prix en convainquant Alfred Nobel de réparer « le mal qu'il avait causé avec sa dynamite ».
En effet, Alfred qui aurait voulu être ''un homme de Lettres'' a consacré une partie de sa vie à l'étude des explosifs.
En 1864, dans l'usine familiale une explosion coûta la vie à cinq personnes dont Emil, son frère cadet.
Il sera le premier à réussir à maîtriser la puissance explosive de la nitroglycérine.
Il inventera (accidentellement...) un nouvel explosif plus pratique d'emploi que la simple dynamite, la « dynamite extra Nobel » ou gélignite, la dynamite gomme ou dynamite plastique.
Quand, un journal français, publiera, en 1888, sa nécrologie prématurée dans laquelle on pouvait lire : « Le marchand de la mort est mort. Le Dr Alfred Nobel, qui fit fortune en trouvant le moyen de tuer plus de personnes plus rapidement que jamais auparavant, est mort hier »... il souhaitera donner une meilleure image de lui, après sa mort...
Alors, en il rédige son testament et lègue la quasi-intégralité de sa fortune pour la création d'un fonds dont les intérêts doivent être redistribués « à ceux qui au cours de l'année écoulée auront rendu à l'humanité les plus grands services », dans cinq domaines : la paix ou la diplomatie, la littérature, la chimie, la médecine et la physique. Il crée ainsi le Prix Nobel. Les lauréats ( à l'exception de ceux du Prix de la Paix qui dépend de la Norvège et qui est remis à Oslo) sont sélectionnés par l'Institution académique suédoise et remis à Stockholm, le 10 décembre (date anniversaire de la mort d'Alfred Nobel).
La Suède et la Norvège relevaient en 1901, date de la première remise des prix, de la même Couronne avant la séparation de ces deux pays en 1905.
Appendice
Alfred Nobel, lui-même de tendance mélancolique, avait aussi songé à créer un établissement d'euthanasie pour les personnes désireuses d'en finir avec l'existence.
Ainsi aurait-il donné au président du Conseil italien, la somme de trois millions de lires afin de créer à Rome ou à Milan un établissement d'euthanasie pour ceux qui sont fatigués de vivre ; là, au terme d'un repas somptueux, ils seraient définitivement endormis par des parfums agréables au son d'une douce musique... N. B. Je m'en vais de ce pas revoir Soleil vert.