09 Les rideaux sont tirés

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09 Les rideaux sont tirés

Les rideaux sont tirés sur le jour jaun' qui tombe 
Le sang me bat les yeux, je résiste à l'assaut. 
Je lirai jusqu'à l'aub' pour conjurer l'angoisse. 

Je ne peux plus t'aider, tu n'aurais pas dû. Non. 
Tu as voulu forcer, savoir, voir, vérifier. 
Outragé sans raison tu brûlais de détruire. 

Niée, ma liberté. Comprendre je ne veux 
Plus. Non. Papiers dérisoires brandis. Preuves 
D'amour, toujours? Tu verras demain sera bien...

                                      J'ai vu et j'ai donné.  Toi aussi j'en suis sûre.                                          Arrêtons-là
. Crois-tu qu'il soit possible ou même
Souhaitable d' effacer, de recommencer ?


Et cette sensation de tendre la joue gauche
De rechercher  l'oubli inévitable et lâche
Afin que le réel ne puisse me frôler.

Conserver le désir. S'illusionner sciemment
et consciencieusement s'enfermer dans ses rêves,
Pour supporter la vie. Ouvre tes bras. Je pars. 
  

                                                                            14 janvier 2012

Publié dans Poème

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