Notes -Comment parler de ''Littérature'' aujourd'hui ? 2 liens 1) shs.hal.science/halshs ''L'analyse de l'histoire culturelle à l'heure du big data'', avec un article d'Alexandre Gefen; 2) journals.openedition.org, Marie-Anne Paveau tente de cerner les questions que posent les ''nouveaux discours '' que sont les données et les documents numériques (data)

Publié le par Claire Antoine

Notes -Comment parler de ''Littérature'' aujourd'hui ? 2 liens 1) shs.hal.science/halshs ''L'analyse de l'histoire culturelle à l'heure du big data'', avec un article d'Alexandre Gefen; 2) journals.openedition.org, Marie-Anne Paveau tente de cerner les questions que posent les ''nouveaux discours '' que sont les données et les documents numériques (data)

            Juste quelques petites notes prises et extrapolées à partir des 2 textes en lien.

   En augmentant la puissance de connaissances humaine, le savoir instrumenté devient post-humain.

Je sais que j'allais il y a, enfin, depuis ''mon toujours'', dans des bibliothèques pour prendre des notes (en silence, parce que les gens du livre n'aiment pas le bruit, même ténu. Iels vont se plaindre à la ''responsable'' qui vient te chasser) ... et aujourd'hui, il me suffit de me lever tôt pour avoir suffisamment de textes à ma disposition afin de me nourrir jusqu'au lendemain, et évidemment je peux parler, même fort. Le problème du ''culturel d'aujourd'hui'' est complexe et moi pas forcément bien outillée : (Je plaide Mai 68...😊).  Il est préférable dans un deuxième temps, voyant que je ne réponds pas à vos questions, que vous vous fassiez une idée par vous-mêmes, grâce aux liens. 

Une ''évolution''qui doit intégrer ''le paramètre de l’augmentation, ''le plus qu'humain'', ''post-humaniste''.

Après la numérisation, très lente, des oeuvres existant, en gros, sous forme d'objets-livres, présents, de ''corps'' dans les Bibliothèques,

c'est, depuis fin 2010, un corpus de masse, librement accessible, n'importe où, dès lors que l'on peut se connecter à Internet, d'environ 5 millions de livres numérisés, couvrant les années de 1500 à nos jours, en 6 langues, anglais, français, espagnol, allemand, chinois et russe, soit 500 milliards de mots, corpus tel que celui de Google books/N-Grams qui est mis, quasi instantanément, comme s'il était d'aujourd'hui, à la disposition de tous et ouvre la porte à une analyse quantitative de l’histoire culturelle.   

''Cet outil'' (moteur de recherche, programme) a été popularisé sous le nom de « culturonomics », qualifiant le passage au post-humain. Comme son nom l'indique c'est le moyen de ''connaître les lois de la culture''. En effet, ''nomos'', en grec, c'est le mot par lequel on désigne 'la loi''. 

À partir d'un tel corpus - où le mot apparaît comme un organisme vivant (qui bouge, ''mouvemente'', change, recule, avance...) - l'outil Google N-Grams permet, ce qu'aucun humain ne peut faire, (d'où la référence au post-humain) de retracer les trajectoires culturelles des mots. Aucun humain ne peut établir une courbe lexicale sur 5 siècles.

Et ça, c'est génial. Des chercheu·r·se·s vont s'y coller, pour répondre au défi de Google qui nous demande à tous, avec sa voix de robot, démocratiquement, de tout mettre en oeuvre pour augmenter les capacités de connaissance humaines. Le savoir est devenu cyborg. 

P. S. :  Le quantitativisme, partie de l'évolution générale de la connaissance fait actuellement passer l’humanité à la post-humanité. 

 

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