Préambule auto/egocentré/trique (et plus) , depuis le ''Samedi en poésie'' du 24 mai, où Alain Helissen et Vincent Wahl ont reçu Julien Boutonnier, à la médiathèque Verlaine de Metz. liens : 1)journals.openedition.org, un entretien du poète avec Hélène Marche, Anne Gourio; 2) erudit.org, article de Fransiska Louwagie pour ''L'écriture ''extime'' de Gérard Wajcman; 3) terreaciel.net

Publié le par Claire Antoine

  Julien Boutonnier : ''Un étonnant poète et auteur de récits poétiques, capable de poèmes intimistes comme de grands édifices de langage, renouvelant l’allégorie, faisant danser les lettres, à l’écoute du corps, du désir, du trauma et du deuil, du rêve...''

  Julien Boutonnier : ''Un étonnant poète et auteur de récits poétiques, capable de poèmes intimistes comme de grands édifices de langage, renouvelant l’allégorie, faisant danser les lettres, à l’écoute du corps, du désir, du trauma et du deuil, du rêve...''

                                                         Une dé-position

Tout d'abord, je dépose ''un ressenti''... - comme on dit aujourd'hui pour le temps-météo, sur les portables connectés- un peu froissé, - comme un tissu en lin dont je sais que je n'aurais pas dû l'acheter parce que je rechigne à sortir le fer à repasser du fond du placard où je l'ai caché/rangé afin qu'il ne vienne pas me ''tourmenter''

...pour pouvoir, dans un deuxième temps, bientôt, d'ici quelques jours, évoquer l'oeuvre, très intéressante, de Julien Boutonnier, dont il a lu d'abondants extraits au cours de la rencontre du samedi 24 mai, à la Médiathèque Verlaine, après une présentation alléchante de Vincent Wahl. 

Un sentiment un peu..., enfin qui me rappelle mon complément de formation en didactique du français dans les années 80. L'impression de ne pas avoir compris la problématique, sous l'oeil ennuyé du formateur qui ne veut pas te blesser/vexer mais qui ne peut même pas envisager de commenter ce que tu dis, tant c'est à côté de la plaque...

En fait, je n'étais pas seule. Nous avons été deux, deux femmes des années 19..,🙄 à avoir eu "envie" de prendre la parole, spontanément. Ici, je ne commente pas ce que j'ai failli écrire, après le point, pour ne pas tomber (plouf !) dans le commentaire critique ''misogyne'' insupportable.

Oui, en fait quelques jours plus tard, je me dis que je suis, pour le coup, (paf) ''tombée'' quand même, mais... dans un ''piège'' tendu, innocemment, s'entend, aux spectateur·rice·s ( surtout ''rices'') par le poète qui a commencé la rencontre par des lectures de textes lyriques, un encouragement à se laisser porter... Immersion hypnotique. Pacte avec l'émotionnel. 

...dont l'une extraite du magnifique recueil Avril que j'ai cherché à acheter, mais qui n'a pas, hélas, été réédité.  

Deux réactions paraphrastiques émanant de femmes (dont moi 😏, donc), qui ont mis en évidence les champs lexicaux/sémantiques, comme pour trouver (en ce qui me concerne, en tout cas...) peut-être, une confirmation, un peu scolaire, sans nul doute, d'une certaine ''capacité'' d'analyse. J'ai tellement aimé la première intervention qui portait sur le motif/isotopie du ''ventre'' que j'ai rebondi, dans une langue un peu relâchée, certes (je me sentais en confiance, en ''familiarité''. Pourquoi ?) toute contente, sur celui de ''sein'' qui métonymiquement continuait à tracer la carte de la mère/M.E.R.E. 

Alors qu'il aurait fallu situer les textes dans le continuum d'un ''travail poétique'' ! 

Depuis, comme toujours, quand je me sens un peu ''chiffonnée'', pour rester dans la métaphore ''textuelle'', en baroudeuse, j'ai parcouru les mers de la toile 🙂pour trouver des pistes de compréhension... et me rattraper/me ''racheter'', en quelque sorte. 

De l'enquêtrice à la pécheresse, en passant par l'équilibriste !  

cf. les liens 1 et 2, passionnants pour la compréhension de l'oeuvre de Julien Bouteiller. Pour l'oeuvre, c'est le lien 3.  

                                           Merci à toi, poète, pour cette mise à l'épreuve.   

                                                                                                                               Claire

 

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