66 Pesée à panser et pensée à peser

Publié le par Claire A-L

 

 

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Pesée à penser

 Et, en supprimant ce qui pèse,

ce qui lui pèse ?

Qu'elle suppose être ce qui lui pèse,

parce que, tout d'un coup, elle a/aurait  pris conscience, d'une certaine manière, irruptive, de la présence matérielle, la lourdeur de quelque chose qui ne peut/pouvait/pourrait  se concevoir, dans son cerveau à elle, que comme un poids.

Elle a pesé ce je ne sais quoi de fardeau à l'aune de sa difficulté parfois à respirer de son oppression qui enfle quand, certains jours, elle a parlé d'émotions, et que celles-ci ont pris vie, en ondes et flux, qu'elle s'est sentie en accord émotif, qu'elle les a reçues ou transmises, des sortes d'ondes, de flux qui ont voyagé, sont partis et revenus et ont amené aux yeux les larmes.

ou qui s'épaissit pour rien.

Alors sous le poids des ans, du jour passé, de celui qui est à advenir

sans être capable de répondre à la question,

elle  s'endort.

                                                                                            14/01/2012

 

 

Publié dans Poème

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