sur le théâtre bourgeois

Publié le par Claire


(retour -un peu plus perso- sur le texte de JPSartre publié supra)
 th bourgeois, fait pour un public "embourgeoisé", ou en voie de ... ne peut pas changer, ni même accepter l'idée de changement. Il a atteint un point d'équilibre, une perfection.
 Il s'autorise la duplication, à l'infini, de quiproquos, l'humour, les "dramuscules " familiaux, professionnels, dans lesquels il se complaît, n'attendant que le retour au calme de la scène dernière. Seul état permettant de jouir du fait que "l'église soit [toujours bien] au milieu du village". 

Or le th est action, acte, drame. Radicalité et confrontation.

Et agir est improbable, impossible, même ( ou a fortiori ?) sur la scène. La crise,  l'excès impossible à absorber sans la présence de la salle,  celle seule permettant l'ouverture du rideau, le départ de toute  "histoire", ne peut être présentée que comme dérisoire, ridicule,(ap)portée par des personnages falots, marginaux (sans être dangereux), des femmes, des "adolescents"....

Elle ne peut, et ne doit ,surtout ,rien bousculer à l'ordre des choses.


Publié dans citations. Notes.

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