125 - Un rêve de la nuit finissante...
Le mollusque est réveillé de l'extérieur
par un son aïgu-océanique et entêtant venu de l'appel mélancolique des lignes mécaniquement frappées
pour laisser des traces de brume dans un livre...de filandreuses bribes notées en réponses brusques sur une feuille, dans un cahier, un carnet...
Mise au jour de courants de chaleur, continuité d'existence
Avec des lianes nouées comme des couronnes de pâquerettes
pour calmer l'ombre intérieure et l'obscurité des choses
Et rejaillir
dans la joie
du réel nouvelet
Des profondeurs du ventre
grouillant de vie et partant, de mort
dépossédées par l'action des hommes et du temps des dieux,
les fibres des êtres
aux parois - collés-
cousues par des fils
sont tendus et déchirés,
pour rejaillir
dans la joie
de l'aube
d'un réel renouvelé.