Poésie et traduction 2 liens : Poezibao et le site de Pierre Vinclair pour "le feuilleton de traduction" de The Waste Land de T. S. Eliot

Publié le par Claire Antoine

                             Bientôt le 30 septembre, "la journée des traducteurs". 

Ci-dessus deux liens  permettant de réfléchir - rêver,  en traducteur qui voit le texte comme un terrain  que l'on cultive en prenant en compte toutes les questions pratiques et aussi politiques  et philosophiques qu'il soulève - dans le sens de qu'est ce que je veux faire aujourd'hui de ce texte pour qui ? Pour quoi ? Que représente-t-il en soi ?  Comment le gérer ? Doit-il être conforme aux canons du beau ? de l'utile ? etc. 

En fait ça renvoie à des problèmes que je me suis toujours posés en traduisant des textes latins et grecs, parce que j'avais une prédilection pour le travail "préparatoire",

      celui d'avant le moment où la traduction est lisible pour le  professeur qui sait et qui ajoute à votre texte, en               rouge, en marge, ses commentaires, ses "corrections" - chacun·e équivalant à des points  retirés/soustraits  au 20, confié au départ à l'élève/étudiant chargé - c'est sa mission - de le garder intact...

pour le mot à mot qui me paraissait dans son apparente incohérence recéler des choses importantes, - je savais que ce n'était pas ça qu'on n'attendait de moi, qu'il fallait dépasser ce stade, et je ne le faisais qu'à regret.  J'ai du mal avec l'ortho-doxie...mais je me force...

                     Pour revenir au sujet et rester dans la métaphore agricole du lien 2

          Perégrination avec Grelinette, tarabatte, aérabèche, biogrif ...bio-fourche
 pour le poème, The Waste Land, La Terre vaine? , inculte ?, Gaste?, de T S Eliot 
mise en évidence au jour le jour, ligne après ligne des questions auxquelles est confronté un traducteur/créateur second ?       
                          Extrait de l'article  0. Agriculture, géologie

" Comme si le poème lui-même était une terre inculte (waste land), qu’il offrait peu en termes de sens, mais dont on pouvait faire la géologie : le comprendre signifierait être capable d’identifier ses matières premières, ou – peut-être mieux – le traitement (les reprises, déplacements, contradictions, etc.) qu’il leur inflige. Ce faisant, tout se passe comme si le poème ne pouvait guère être véritablement « consommé » (comme une œuvre finie, ou le fruit d’une agriculture), mais seulement considéré comme un sol qu’il faudrait creuser pour retrouver les mouvements souterrains qui l’ont produit." 
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