Le ministère de la Culture et de la Communication a dévoilé, le mardi 2 octobre, le budget alloué à la culture pour l’année 2013. Avec 7,4 milliards d’euros, celui-ci est en
baisse de 2% par rapport à 2012.
Aurélie Filippetti affirme cependant que l’éducation artistique et culturelle sera prioritaire
et le soutien à l’industrie du livre maintenu… de manière relative toutefois.
Des bibliothèques menacées
Les bibliothèques les plus importantes sont effectivement soutenues, ainsi, les 7 millions d’euros accordés au Centre George Pompidou en 2012 seront préservés et la BNF bénéficiera d’une
subvention d’État pour la rénovation du site Richelieu, dont le chantier a commencé l’année dernière et s’achèvera en 2017.
Pourtant, les plus petites bibliothèques risquent de souffrir de la réduction budgétaire, d’autant plus si les collectivités locales ne prennent pas le relais. À Paris notamment, il y
aurait des projets de fermetures des plus petites bibliothèques de quartier. D’après Actualitté.com, François Brouat, directeur des
affaires culturelles de la ville de Paris, aurait annoncé lors d’une rencontre avec des organisations syndicales qu’il « étudiait la pertinence de maintenir les petites bibliothèques
parisiennes », dont la plupart seraient « vieillottes et pas adaptées ».
L’hiver des poètes
Par ailleurs, l’une des plus grandes manifestations culturelles, le Printemps de la poésie, vient de se voir supprimer 40% de son budget. Ce n’est pas ici le ministère de la Culture qui
est en cause – lui maintient les 60% restants que représente sa subvention –, mais le ministère de l’Éducation.
Sans ces financements, le Printemps des poètes sera condamné à disparaître. L’association organisatrice a donc lancé un appel à l’aide, relayé par l’AFP, priant le public d’écrire à
Vincent Peillon, le ministre de l’Éducation nationale, pour affirmer son « attachement au Printemps des Poètes et témoigner de l'importance de son action auprès des acteurs éducatifs et
culturels ». D’ores et déjà, de nombreuses associations et sociétés d’écrivains ont pris la plume pour défendre cette manifestation, parmi lesquelles l’Union des poètes, la Société des
gens de lettres et l’Union des écrivains.
Une page nommée "Sauvons le Printemps des Poètes" a été créé sur Facebook et a déjà recueilli des milliers de réactions... Oui, des milliers !
Une page nommée "Sauvons le Printemps des Poètes" a été créé sur Facebook et a déjà recueilli des milliers de réactions... Oui, des milliers !
http://www.facebook.com/SauvonsLePrintempsDesPoetes