Relais - Eugénio Barba : '' Théâtre : solitude, métier, révolte''. 1 lien avec le blog de Claire ''Il aurait fallu lutter José...''
À l'époque où j'ai découvert, avec bonheur, le livre d'Eugénio Barba, j'étais un peu "metteuse en scène", pour un atelier théâtre adultes, dans le Centre Culturel de mon quartier.
Eugenio BARBA...Le laboratoire : le théâtre-école
Il existe un univers théâtral fait d'acteurs et de metteurs en scène ...issus du théâtre de groupe. L'une des cacaractéristiques de ces groupes est d'être constitués d'autodidactes, avec tous les avantages et les inconvénients que cela comporte : fraîcheur, empirisme, souplesse, ouverture;
mais en contrepartie : méconnaissance des valeurs de l'héritage professionnel, absence de confrontation consciente avec la tradition,la littérature dramatique, les techniques de ladramaturgie.
Les groupes de théâtre formés autour d'Eugénie BARCA vivent des tensions, des inadaptations et aussi une déviance, qui, à la longue, provoque angoisse et sensation d'étouffement.
Pour le metteur en scène, le risque est de se laisser glisser vers une forme d'apathie, d'impuissance.
Eugénio Barba a publié un livre qui parle de tout cela dans les 28 textes qu'il contient et qui concernent sa pratique théâtrale entre 1964 et 1995, à l'Odin Teatret.
4ème de couverture
" J'ai souvent parlé du théâtre comme d'un corps hémophile qui perd son sang en se heurtant à la réalité ; du théâtre comme un ghetto de liberté, une île flottante, une forteresse remplie d'oxygène ; du théâtre comme un canoë qui rame à contre-courant et reste sur place comme la troisième rive du fleuve ; du théâtre comme une maison à deux portes, l'une pour entrer et l'autre pour s'évader ; du théâtre comme le peuple d'un rituel vide ; du théâtre comme un vaisseau de pierre capable de nous faire voyager à travers l'expérience de l'individu et de l'histoire ; du théâtre comme un mur qui nous oblige à nous hisser sur la pointe des pieds pour voir ce qu'il y a derrière ; du théâtre comme troc, comme potlatch, comme gaspillage, comme émigration. Ce sont là des métaphores pour suggérer un théâtre qui ne vaut qu'en se transcendant, un théâtre qui cherche sa valeur en essayant de se libérer de sa fonction de théâtre. "
Courte pièce ( appartenant au triptyque théâtre/récit/journal de bord : Autour du même événement ( Marjorie, ou "le théâtre ?" Elle adore... Zut, quoi !!!! (nouvelle) "Mea culpa" mais, bon...
En résonance ...