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Le blog de claire
Des extraits courts ou longs - copiage/collage/commentaire/analyse - des mots - des paroles, d'auteurs de textes, d' ouvrages lus... et un peu plus des miens quand j'y arrive. Des liens, des relais pour mes coups de cœur et même parfois mes coups de gueule.... sans oublier mes petites aigreurs... (Mes textes personnels sont validés par des lectures publiques dans différents lieux.)

Compte rendu de Guillaume Boccara sur ''Pierre Bourdieu. L'insoumission en héritage'', sous la direction de Edouard Louis. Lien: nuevomundo.revues.org

                      L'héritage de Pierre Bourdieu, "pour réactiver une attitude : l'insoumission" 

                                                      A travers les lectures de :

Annie Ernaux, Didier Eribon, Arlette Farge, Frédéric Lordon, Geoffroy de Lagasnerie, Frédéric Lebaron et Édouard Louis 

Petite prise de notes sur l'essai d’Annie Ernaux  qui revient sur ce que la lecture de La distinction a signifié pour elle.

À la première personne elle dit ce qu’elle doit à Pierre Bourdieu, celui qui non seulement lui a fourni l’explication de choses personnellement ressenties mais a contribué à dévoiler le monde social. 

(La sociologie critique bourdieusienne tient sa force à la fois de sa puissance analytique et de son utilisation comme arme politique de défense contre la violence symbolique.)

La distinction, un livre qui a confirmé son expérience d’un monde social divisé où opèrent des logiques de distinction qui sont, en fait, des logiques de domination.

Elle montre en quoi la compréhension de la nature arbitraire des mécanismes de la domination symbolique peut contribuer à donner aux agents sociaux dominés plus de force et de liberté.

Complément scientifique de son œuvre littéraire qui aborde les thèmes du déclassement, de la honte, de l’hystérésis et des rapports des membres des classes populaires à la culture, La distinction montre clairement qu’une « classe ne se définit pas par une ou plusieurs propriétés mais par les rapports qu’elle entretient avec les autres classes ».

Annie Ernaux montre que la grande force de Pierre Bourdieu tient à ce qu’il montre les logiques de domination qui s’exercent au quotidien

ce qui permet d'objectiver l'habitus des dominés, d'en faire un inconscient de classe,

et ainsi de s'arracher (partiellement) aux déterminismes sociaux.

 

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