''Petite râlerie'' sur l' ironie journalistique et politique lien docctorkohns.wordpress.com

Publié le par Claire Antoine

                                                   Ah ! ''démocratie''  

Pourquoi, quand j'entends des voix émanant des ''''plateaux télé''''

( journalistes experts et invités)

expliquer d'un air sérieux

que le pouvoir, là, vraiment, ne tient pas suffisamment compte du peuple,

et que si ça continue ''''la rue''''va se ''''manifester'''',

je me dis que ça sonne tellement faux qu'ils se moquent de leur public/de nous/de moi ? 

 

Le preuve est faite depuis longtemps, très, que chez les zélit·e·s ( dont les journalistes 4e pouvoir)  font partie, le peuple est juste un repoussoir, ''un concept'' qu'on sort du tiroir selon les besoins.

Un mot ''magique'', trophée, faire valoir, permettant de montrer que l'on est vertueux/sensible/juste/''social''/empathique et autres adjectifs positifs.

Il est très utile pour engranger des voix, lors d'élections (toujours) ''démocratiques''.

Mais il devient foule anonyme, hagarde, dechaînée, sous influence, mal-séante, anti-citoyenne, amorale, écervelée, servile, aveugle, avide de plaisirs brut(aux), cogneuse et j'en passe...

à brider, piétiner, gazer, nasser, insulter, mépriser, rejeter et à remiser dans le palacard jusqu'à la prochaine fois, 

permettant de montrer qu'on est responsable  ( ''car votre vote m'oblige'') vertueux, juste, sage, soucieux de protéger ''les structures sociales', celles de ''la démocratie'', et de faire le bien ''du peuple'' malgré lui 

dès que ''les élections'' sont passées.

Pauvres zélit·e·s on leur en donne du mal !   

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