Petit billet - Base de réflexion - Emmanuel Todd sur les ''élites européennes'' , le ''dérapage mental des élites, (''la pellicule supérieure'') leur volonté nihiliste de disparaître''. Lien : le site élucid sur youtube.com

Publié le par Claire Antoine

Petit billet - Base de réflexion - Emmanuel Todd sur les ''élites européennes'' , le ''dérapage mental des élites, (''la pellicule supérieure'') leur volonté nihiliste de disparaître''. Lien : le site élucid sur youtube.com

               "L'Europe n'existe plus dans la tête de ceux qui l'ont fabriquée." E. Todd

Les "élites" sont une planète dont je ne fais pas partie. Ce sont les "premiers de cordée" du chef de l'Etat qui a certainement, comme ma génération, lu Frison Roche.

Elles existent comme point de mire, comme visualisation de ce qui est "idéal", enviable, désirable. Elles sont ce que les parents montrent du doigt, à leurs enfants, ( oh ! regardez ! Là, là, ''une élite'') pour qu'ils puissent poursuivre leur chemin parsemé de petits cailloux vers cet idéal qu'ils pourraient éventuellement atteindre, s'ils écrivaient sans fautes d'orthographe et s'ils savaient sur le bout des doigts, et dans tous les sens, les tables de multiplication. 

Si tu sais, en CP, "écrire sans fautes et compter", et qu'ensuite tu comprends ce que les profs ( que tu prends en général pour des cons, sauf certains les plus sévères et ceux qui te donnent le plus de devoirs que tu peux faire à la maison, tranquillou dans ta petite chambre bien équipée en logiciels), attendent,  c'est "finger in the nose", comme dit mon petit-fils....

Et alors, tu peux imaginer "un avenir radieux". Un truc qui te motive jusqu'au bout de ta vie...c'est en quelque sorte dans le contrat.    

Donc penser que des gens qui arrivent ainsi grâce aux efforts conjugués de leurs parents et de leurs profs,  au prétendu sommet, aux situations les plus enviables, soient en panique, parce qu'ils ont atteint ce rêve qu'ils ont, de bonne foi, fait leur et qu'alors ils se disent, dépités, un peu : "Tout ça pour ça" ....parce qu'il s'est effiloché ! Ils ont cru qu'ils pourraient mettre le pactole dans leur poche avec les lauriers de la gloire, en plus, façon Caesar ( je ne parle pas du César dont se moque Uderzo ! ). Mais c'est pas comme ça que ça se passe. "La victoire est amère" ... Il faudrait accepter d'enfin relever vraiment les manches pour, non pas en perpétuer, au rêve, le mot ni la forme, mais pour lui insuffler vie et corps, avec autour de soi, non le néant qui creuse le ventre jusqu'à la syncope, mais le vide léger qui permet les joyeux et excitants voyages intersidéraux.

Là, c'est trop dur. "Il faudrait une "bonne guerre".

Aie aie aie ! C'est un autre débat, au vu des horreurs dont aujourd'hui, encore, malgré tous les diplômés au pouvoir, l'humanité est capable.         

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