À lire cet été : Ostarii (Les ostiaires ) de Tanguy Wuilleme aux Editions Passage(s) et Traverse(s) 2 liens 1) passages-et-traverses.com; 2) babelio.com lien)

Publié le par Claire Antoine

                 Copié/collé d’une critique de Tessawitzr, trouvée sur Babelio.com

Un livre original, nouveau qui n’appartient à aucun genre attendu. Il tient de la fiction, du document, de l’essai, du roman épistolaire et renouvelle la manière de comprendre l’Histoire (XX-XXIe siècles).
Il montre que ce qui survit dans l’esprit d’un homme, comme d’une époque, est le plus oublié, le plus refoulé. Il faut des années, parfois un siècle, pour qu’il puisse en développer les clichés et remettre ces images en marche, leur redonner un dynamisme. Elles retrouvent ainsi, dans ce qui pourrait se lire comme une constellation dantesque, leurs parts infernale ou paradisiaque et elles libèrent les promesses, les prières non exaucées, les prémonitions que l’époque n’a pas su comprendre à temps.

Il propose un montage loin des narrations linéaires. Un vrai régal de lecture et de réflexions !

                                                  Copié/collé de la 4ème de couverture

                                     Le chiffre cent organise le siècle, est-ce trop lui demander ?
Ulysse erre dix ans après la guerre de Troie, 
cela aurait pu durer cent ans au terme desquels il se serait peut-être réconcilié avec lui-même. 
Georges Perec ajuste 99 chapitres d’un livre-puzzle, si on ajoute le préambule et l’épilogue le compte est dépassé. La pièce en trop (ou en moins comme on voudra) ce serait sa marge d’erreur ou un post-scriptum.

La Divine Comédie de Dante comporte cent chants et Boccace, qui ne s’est jamais remis de cette lecture, a fait en sorte que son Décaméron dure dix jours où l’on raconte dix nouvelles.

Hannah Arendt proposa, dans un de ses séminaires, de disposer des œuvres littéraires les unes après les autres afin de couvrir la biographie d’un seul homme. On ajoutera, don’t la vie se déroule sur une centaine d’années.

Un livre peut se composer de cent entrées dont il y a beaucoup d’entre elles n’ont aucune issue.
Ce sont de courtes narrations qui brûlent puisqu’elles sont écrites avec des allumettes ayant servi à détruire le monde. 
On trouve aussi des sorties de route et des sauts d’ange pour filmer en gros plan les pensées intérieures de femmes et d’hommes en difficulté. 

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