2 liens - ''lyrisme et célébration'' article de Martine Broda - ''Epiphanies musicales en poésie moderne'' de Michèle Finck
Lyrisme et célébration : l'épiphanie de la Chose - Persée
■ MARTINE BRODA, cnrs Lyrisme et célébration : 'épiphanie de la Chose Le poète argentin Roberto Juarroz m'a lancé un jour cette phrase en français, si rythmée qu'elle est déjà un poème ...
Présentation du livre sur le site sus-cité
Lyrisme et épiphanie musicale.
''La modernité poétique, tout en prenant en charge les syncopes de notre « temps de détresse » (càd les manifestations de la crise du son et du sens)
reste ouverte à l’épiphanie musicale, nommée ici "modernité de la clairaudience".
Cet essai gravite autour de cinq poètes clairaudiants : Rilke (dont l’oeuvre a valeur d’origine) et quatre poètes français, héritiers transgressifs de Rilke :
Bonnefoy, Des Forêts, Jaccottet et Vigée.
Dans la modernité issue de Rilke, un épisode biblique peut se lire comme un emblème du pouvoir salvateur de l’épiphanie musicale : l’épisode dans lequel David guérit par sa cithare la mélancolie de Saül.
Voici l’hypothèse risquée ici : l’épiphanie musicale est pour la poésie moderne ce que David est pour Saül ... Encore faut-il résister à une interprétation trop clarifiante : dans le tableau de Rembrandt...la distance est encore grande entre David et Saül.
La figure épiphanique de David, le musicien panseur, vaut d’abord pour sa précarité, son intermittence, sa force de questionnement, son obstination, qui sont le centre générateur d’une poétique musicale du « reste chantable », de la raucité et du Lontano.''