HOMMAGE - A (re)lire "La violence et le sacré"(1972) de René Girard et d'autres textes pour éclairer les propos (cf liens)
Encyclopédie de L'Agora | Girard René
Encyclopédie sur les transformations que l'homme opère en lui-même au fur et à mesure qu'il progresse dans la conviction que toute vie se réduit à la mécanique.
C'est vers la fin des années 1970 que j'ai commencé à lire René Girard. Deux livres l'avaient alors fait connaître : Mensonge romantique et vérité romanesque (1961) et La violence et le sacr...
Vraiment très intéressant si vous avez un peu de temps
(Ce que je prends comme notes, répond en gros, généralement à certaines questions que je me pose, le jour où je les insère sur mon site. Ensuite je les traite à ma manière. J'espère être capable un jour de dépasser l'écriture de saynètes et d'aller au bout d'un projet de pièce en plusieurs actes !!!! Puissant désir mimétique de quelques auteurs, comme Camus et Racine...)
- Il est donc préférable pour alimenter votre réflexion par rapport à vos propres interrogations d'avoir recours aux liens, voilà c'est dit -
Deuxième ouvrage de René GIRARD, philosophe et anthropologue, converti au catholicisme, membre de l'Académie française
La théorie mimétique ressort des textes bibliques et évangéliques pour résoudre certaines énigmes de la pensée telle que celle qui concerne le religieux archaïque assimilable à celle du fondement social.
Aux origines de tout l'édifice culturel et social : la violence et le sacré
Il aide à s'interroger sur le rôle des religions dans la régulation de la violence qui traverse les sociétés humaines.
Contre le sacrifice, par la prise en compte des victimes et un approfondissement et un partage des savoirs, des connaissances.
Pour qu'il y ait sacrifice, il faut qu'il y ait victime innocente, sur/par laquelle les autres membres de la société se déchargent et qui installe une sorte d'ordre temporaire qui vient du temps de la réflexion, de la sidération, du deuil, preuve de leur conscience morale et de leur sens des responsabilités.
Contre le sacrifice par la conscience de l'existence d'une seule société humaine, non séparée. => Le destin de chaque homme est mon destin. Celui de chaque parcelle de société partout sur la terre est le mien.
Y-a-t-il alors moins de violence ?
Le monde contemporain, de plus en plus "responsable" et de moins en moins innocent, puisqu'il sait qu'il possède des armes terrifiantes de riposte possible. Oeil pour oeil/ Dent pour dent/ Compétition; escalade dans la violence...
***
Philosophe, anthropologue de laviolence et du religieux. | |
Naissance | 25 décembre 1923 Avignon, Vaucluse |
---|---|
Langue d'écriture | français |
Distinctions | membre de l'Académie française, professeur émérite de littérature comparée à l'Université Stanfordet à l'Université Duke aux États-Unis. |