Accomplissement surréaliste ou "l'enfer est pavé de bonnes intentions", disait-on autrefois

Publié le par Claire (C.A.-L.)

En relisant Nadja d'André Breton  je me suis demandé, si, dans la société des années 2010, nous n'étions pas arrivés à une sorte d'accomplissement surréaliste, de parousie poétique de la "parole publique" - dans le sens de parole publique ou privée,  exprimée pour convaincre, centrée sur l'interlocuteur-. 

La rupture entre signifié et signifiant laisse plus que jamais  entrer doute et soupçon, mais de façon devenue  tellement banale que le caractère libérateur de la pratique en est perdu. Il n'y a plus guère de salutaire provocation, plutôt une sorte de saturation. 

Apparentes démystifications en chaîne. Et ... d'épaisses zones d'ombre et de désarroi dans les anfractuosités.  

Le problème est peut-être de savoir ce que l'on veut exactement démystifier, briser. 

 

Ceci est une libellule

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Publié dans réflexion

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