143 "La nuit sous la peau"
De la tête
Au coeur
Par un corps gros
D'émotions
Je me sens
Monstre
En léthargie qui rampe
et s'affale sur la grève nue
Agitée intus et in cute de courants de vie électriques qui
vibrent, zèbrent, s'allument, grésillent
au son d'un mot, d'une note
pour la tache de couleur
sous la caresse de la tendresse
à la saveur d'un pain aux noix
dans l'odeur des agrumes râpés
Puis ils se retirent s'éteignent
Vite
je ferme les yeux
pour les retrouver
sur l'écran du dedans
de la nuit étoilée
à laquelle je me suspends...