130 - Une histoire ancienne - Débricollage méthodique; en lien illustratif ''transpositionnel'' avec une prise de notes dans un texte de Luc Fritsch
L'innocence théâtrale | Luc Fritsch | Arts de la scène | 9782845621039 | Club
L'Innocence théâtrale n'est ni un pamphlet ni un essai ni, même, véritablement un manifeste, et pourtant, il participe de tout cela. Tout en analysant les ravageuses dérives de la création ...
Petit théâtre de famille. 18/05/2015, 10:03
Suite à la lecture d'un article de Luc Fritsch ''L'innocence ( de la parole) théâtrale" - "Représenter, acter et conjurer", je me suis amusée, à l'occasion d'un événement familial "contrariant" que j'ai provoqué par ma méconnaissance des us et coutumes de ceux auxquels je me suis adressée, créant un trouble certain à transformer la situation dont je n'ai voulu garder que l'aspect confus, embrouillé, perturbateur - pour ne blesser personne, pour en tirer un réconfort et aussi pour "conjurer le sort"...
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Brr...Brr...Ça givre, puis ça s'enchaîne.
Le drame demande une dramaturgie : Une action mettant en scène l'action
Une lettre dans une boîte aux lettres, un matin de mai. Une lettre demandant ...un Rendez-vous là...où vous voulez mais avec nous quand vous voulez mais pas trop tard...
Un "Avant" chez celui qui écrit la lettre / un "Avant" chez celui qui la reçoit.
A la réception... Trouble. Inconnu !!!! Agression. Sonnerie des alarmes.
Dans ta tête tout ça dans ta tête Dans ta tête tout ça dans ta tête
Et un après chez les deux
MISE en MOUVEMENT d'une procédure sous-crânienne et post freudienne mais quand même comment dire avec un air autoritair'bien fondé...venant du bon sens qui quand même est la chose du monde la mieux partagée a dit un gars qu'on donnait en exemple de citations à apprendre par coeur quand j'étais jeune et laide déjà :
Premièrement : enclencher une série de réactions qui doivent leur émergence à une relecture d'autres événements passés et qui exigeront une demande d'explications auprès de tiers concernés, pour éclaircir les raisons qui auraient pu présider à l'écriture : les motifs avoués ou dissimulés.
On veut une réponse ! On veut une réponseOn veut une réponse. On veut une réponseOn veut une réponse. On veut une réponseponseponseponsepensepense...pensezy !
Réponse qui engendrera des conséquences pour les deux côtés qui doivent pouvoir dépasser la perturbation occasionnée par la fameuse lettre, dont il a été question plus haut et qui demande un rendez-vous pour évoquer en toute amitié et sympathie qu'il était écrit sur cette lettre décrite comme fameuse un adjectif qui contient tout un programme...
Mais ça ne se commande pas l'amitié et la sympathie ça c'était pas écrit, ni décrit, d'orfraie ou de chouette. Contrairement à ce que dit son nom ce n'est pas l'orfraie qui à la fraîche effraie par les cris qu'il pousserait, mais c'est l'autre, la chouette, "vieille chouette", on dit même souvent... J'ai pas raison ?
Dans ta tête tout ça dans ta tête
Chez le récepteur en désir d'assimilation compréhensive, cette confrontation brusque à une question impossible à résoudre seul, tout de suite...
Il doit savoir à quel niveau de passage ( au-dessus, au-dessous, en plein dans le mile...) il est engagé dans ce qui arrive,
dans ta tête tout ça dans ta tête
et dans le but - c'est le mieux - sur un coup de tête - de trouver un moyen d'aborder le problème posé
et de ressentir un apaisement d'après la panique provoquée par la lettre susévoquée comme lieu générateur du trouble potentiel.
Dans une impasse temporaire, cerné, coincé par l'inconnu. Il veut que tout soit comme avant. Il veut faire pour que tout soit comme avant. Il contourne l'obstacle. En recherche d' une méthode capable de le libérer, de le faire bouger, il s'en va chercher de l'aide. "Toutefois, des protocoles de résolution - sont trouvés dès la formation de clans", nous dit quelque part un expert des comportements supposément humains. Pour ne pas faire kyste et pour pouvoir répondre à la question venue du dehors et qu'il ne comprend pas. Il se dit qu'il va trouver une explication de ce qu'il ne comprend pas auprès de ceux, dont il se doute qu'ils comprendront au moins une partie de la chose qui devrait pouvoir comme on dit faire sens, de ceux qui font partie des circonstances qui ont occasionné cette gêne pour lui, qui se concrétise par une impossibilité, - car ...il ne comprend toujours pas - d'avancer.
Comprends pas Comprends pas Comprends pas Comprends pas
Il mémorise, il enregistre. Il archive tout on ne sait jamais, les événements et leurs conséquences. Il relit aussi déterre des vieux souvenirs, déballe des cartons, secoue la poussière et retrouve tout au bout une situation similaire, peut-être pas la même exactement
mais qui l'a aussi fait tourner en rond.
Les blessures engendrées qui se divisent et donc se multiplient tout en étant toujours plus petites plus concentrées s'approchant de l'atome, du plus petit commun carrément indivisible, lui.
Décrivons maintenant ce qui pourrait vous sembler anodin, insignifiant, déchet, mais que je recycle en vue d'un modelage spéculatif. Il va s'agir d'un PARTAGE de l'acte générateur de la réaction involutive,
vous m'suivez toujours, s'pas ? Accrochez-vous, please !
Il téléphone, il questionne, il demande, en fait, il supplie, de le sortir de là
- C'est ta faute, dit-il en tremblant...
- Et elle ou lui (nerveuse/veux, dans son bon-droit-juste-vrai, mais quand même) de lui répondre
- Non pas ma faute :
Je discute, questionne, rigole, raconte, explique, agresse, justifie, pleure, pardonne,
Comprends pas
Comprends pas Comprends pas Comprends pas Comprends pas
- Qu'est-ce qu'ils me veulent - suis parfait/faite voire plus que ...ça
c'est toi, c'est vous
Supporte pas
(pleurnichant) Veut que soit comme avant la lettre
- Te bile pas vais agir moi aussi c'est comme ce jour-là, pour moi c'est pareil que quand pas grave tu as raison leur faute à eux toujours même que le jour où...Tu te souviens pareil même aussi
- Ah ! oui c'est vrai...c'est comme si c'est comme quand c'est pareil c'est pas grave Vois mieux, je crois. Comprends un peu.
Tu t'en occupes ? Tu fais comme tu le sens. Merci.
OUF !