Ville/rue/panneau/point d'exclamation : Signalisation/sémiotique

Publié le par Claire (C.A.-L.)

                             Travaux en agglomération : 50 m avant le danger

                                        Il existe en France 29 signaux de danger.

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                                          cliché portable   C.A.-L.   01 juillet 2012

 

                                                  2 sources : 1.   WIKIPEDIA

la signalisation temporaire a pour objet d'avertir et de guider l'usager, afin d'assurer sa sécurité et celle du personnel et de favoriser la fluidité de la circulation.

Les panneaux de danger ont la forme de triangles équilatéraux dont le côté inférieur est horizontal.

Pour les dimensions et gammes, voir : article détaillé « Panneau de signalisation routière en France »

Les panneaux permanents de danger sont à fond blanc. Travaux sur fond orange

Les symboles et, le cas échéant, les inscriptions sont noirs.

Les feux du panneau A17 sont tricolores.

Le symbole du panneau A24 est rouge.

Les panneaux sont entourés par une bande rouge bordée elle-même par un listel blanc.

              Les panneaux de danger sont obligatoirement rétroréfléchissants.

                              La signalisation  repose sur les principes complémentaires suivants :

Principe d'adaptation - Principe de cohérence - Principe de valorisation                  - Principes de concentration et de lisibilité.

 

                               ZOOM sur le  point d'exclamation 

« Enlevez-moi tous ces points d'exclamation. Un point d'exclamation est comme rire de vos propres plaisanteries. »  — F. Scott Fitzgerald (traduit de l'anglais)

Un point d'exclamation peut soit être une véritable exclamation (« Oh ! »), soit être un ordre (« Halte ! »), ou encore souligner un fait remarquable (« Cet animal est vraiment gigantesque ! »), la surprise, l'exaspération ou l'admiration.

Le point simple est remplacé par un point d'exclamation pour augmenter l'emphase.                                                    L'intonation est montante.

Une phrase exclamative ou une interjection se termine toujours par un point d'exclamation.

La phrase « Quelle belle journée ! » prend donc obligatoirement un point d'exclamation. En revanche, la phrase précédemment citée « Cet animal est vraiment gigantesque ! » peut également s'écrire « Cet animal est vraiment gigantesque. », si on ne souhaite pas trop accentuer l'effet. Si on met par écrit des propos d'abord prononcés, c'est l'intonation qui indique s'il faut placer un point d'exclamation.

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                                   Ce qui suit a été      COPIE/COLLE sur le site

         http://www9.georgetown.edu/faculty/spielmag/docs/semiotique/coderoute2.htm

                                            Introduction à la sémiotique
Essayer de comprendre comment fonctionne la signalisation routière est une bonne introduction à l'analyse des systèmes signifiants et des unités qui les composent, les signes. On peut définir un signe comme l'unité minimale d'un système signifiant, c'est-à-dire le plus petit élément porteur d'un sens distinct; le signe constitue donc un rapport d'association entre un système conceptuel (le sens proprement dit; le plan du contenu de Hjelmslev) et un système d'images psychiques (le plan de l'expression). Si donc l'on parle au singulier de système signifiant, c'est en admettant implicitement qu'il s'agit d'un système dédoublé. Les pages en ligne consacrées aux théories du signe vous indiquent quelques uns des modèles qui ont été proposés depuis le début du XXe siècle pour tenter d'expliquer son fonctionnement. 
     On a créé le terme de morphème pour désigner les plus petites unités signifiantes du langage qu'analysent lamorphologie. Les rapports entre le morphème et l'unité à laquelle nous nous référons le plus communément, le mot, est variable: certains mots se composent de plusieurs morphèmes (im-médiate-ment), d'autres d'un seul (mais, jour), et dans certains cas plusieurs mots peuvent ne former qu'un seul morphème (belle-fille, cul-de-sac). 
    [...] Pourtant, une analyse sémiotique va déterminer d'autres catégories possibles: éléments variables (le feu) ou invariables (le panneau), permanent ou temporaire, signifiants «purs» ou mixtes—le panneau «attention passage de trains» comporte à la fois un élément visuel variable (un feu), invariable (le panneau lui-même) et un élément sonore variable (cloche qui retentit à l'approche d'un train).
Il serait également justifiable d'opérer des regroupements selon la fonction communicative: avertir, forcer/interdire, informer; en fait, cette dernière analyse semble la plus rationnelle de toutes, car les sous-ensembles qu'elle dégage ne se recoupent pas.
I. La nature du système
     La signalisation routière est un système restreint (quelques dizaines d'unités) qui utilise presque uniquement un canal visuel sur des supports variés (peinture, lumière).
Son fonctionnement est purement déictique (ou indexical), c'est-à-dire que les signes utilisés ne peuvent être interprétés qu'en relation avec les circonstances de leur circulation.
En d'autres termes, si le sens d'un panneau est unique et fixé une fois pour toute par le «code de la route», le message qu'il véhicule à un récepteur particulier dépend du lieu où le panneau se trouve et du moment où on le voit. 
     Par exemple, 'danger: passage d'animaux domestiques' indique que le passage peut se faire dans les environs immédiats du panneau, pas à dix kilomètres de là; un feu rouge signifie que l'on doit s'arrêter ici et maintenant, pas ailleurs ni dans dix minutes.
Les panneaux de danger indiquent un événement possible (passage d'animaux), ou certain (pente dangeureuse), mais toujours futur --- sinon ils seraient inutiles.
Ce système ne peut pas être utilisé en référence à des événements passés, ni pour poser des questions au récepteur—on vous annonce qu'il y a sur l'autoroute une aire de repos avec une station service et un café à trois kilomètres, mais on ne vous demande pas si vous avez besoin d'essence ou si vous avez faim—ni pour aborder un sujet dans sa généralité (l'énergie, la nutrition).
     En fait, le langage est le seul système signifiant dont nous disposons qui permette un débrayage (désengagement) total de la situation d'énonciation.
C'est pourquoi il est de très loin le code qui permet la plus grande souplesse d'expression, même s'il n'est pas le plus efficace dans toutes les situations de communication; il y a même un rapport d'inverse proportion entre la polyvalence d'un système signifiant et son efficacité dans chacun des contextes communicatifs où il peut fonctionner.
Le langage par signes est, dans l'absolu, bien moins performant qu'une langue naturelle, mais il l'est infiniment plus pour les sourd-muets. 
     Décrire et analyser les systèmes signifiants exige d'établir au préalable ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas exprimer, et leur degré d'efficacité dans l'expression qu'ils permettent, en fonction des circonstances où il peuvent être utilisés.
Cette contextualisation est importante car un signe ne devient signe que lorsqu'il fait l'objet d'une décision sémiotique, et n'a pas le même pouvoir signifiant selon l'interprête: si, en marchant au bord de la route, je tombe sur un panneau «sens interdit» ou «vitesse limitée à 30 km/h», je peux fort bien en saisir le sens tout en ne me sentant pas concerné, alors que, si en revanche je suis en voiture, je ne peux pas impunément l'ignorer. Il s'agit là de la dimension pragmatique de la signification, c'est-à-dire de l'actualisation d'un signe dans un événement communicatif donné.
Autre question : comment les signes expriment-ils et véhiculent-ils  un sens ? ( à suivre)

Publié dans Activités diverses

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