Pour une gestion ''pointue'' (écologique) des dépouilles qui nous reconnecteraient, après la mort, avec la nature, de nouvelles technologies. 4 liens : 1) libération.fr, article de Florian Bardou ; 2) cedric sur dailymotion Reggiani - arthur où t'as mis le corps ?; 3) bing.com video Hibernatus , film d'Edouard Molinaro avec Louis De Funes; 4) lien liberation.fr article de Marie-Eve Lacasse
Je dis ça même si évidemment j'obéis au concept de décroissance et que je fuis les sacs plastiques
Le souci écologique, au plus près de la nature et de la sobriété financière
Tout d'abord un petit mot
Incroyable de voir combien "les gens", sont globalement, partout, avides d'écologie. Et partout, les gouvernements veulent répondre à ces légitimes aspirations écologiques de ceux dont ils ont la charge et qui veulent aller plus loin que le tri sélectif, pour aider la Planète à survivre aux humains !
Une approche, une vision, écologico-capitaliste très tendance qui s'attaque courageusement à tous les sujets pour les adapter à notre "hic et nunc" et en particulier à la mort, au moment d'Hallowen ou pour les plus attardés d'entre nous, au moment de ce que dans certaines religions, on appelle la Toussaint, un mot qui traîne encore sur les calendriers. La soi-disant fête de tous les saints de toutes ces figures qu'on nous a mises sous le nez, "vendues" pour qu'on les admire, qu'elles nous servent de modèles...alors que "déconstruites" qu'est-ce qu'elles valent... ? Je te demande un peu... Vieilles icônes "toutes pourries", elles trainaient toutes de sacrées casseroles ! Il existe heureusement des programmes de recyclage.
Bref, je m'égare, reprenons
Mon point de départ : deux articles icles trouvés sur liberation.fr, dont l'un est en lien 1).
Retourner à la terre après sa mort sous forme d'humus. Aux Etats-Unis, l'idée de composter naturellement les dépouilles humaines progresse pas à pas, par souci écologique. Fin septembre, la ...
Libération du 31 octobre 2022 Florian Bardou
reggiani - arthur ou t'as mis le corps ?
Regardez reggiani - arthur ou t'as mis le corps ? - cedric sur Dailymotion
1970. Un homme congelé dans les glaces du pôle Nord est retrouvé miraculeusement vivant au bout de 65 ans par une expédition polaire franco-danoise. Après enquête, il s'avère qu'il s'agit d'un jeune homme de 25 ans nommé Paul Fournier, parti en exploration en 1905 et parfaitement conservé. Il est alors progressivement réanimé par le professeur Loriebat, spécialiste mondial de l'hibernation artificielle.
Du nouveau du côté des sépultures
Des pratiques moins énergivores
- "Moins énergivores" - ce qui est très rassurant en ces périodes sombres, énergétiquement parlant, il existe des méthodes de «réduction organique naturelle» - des alternatives vertes moins chères (en Amérique de 5000 à 7000 dollards) - à l’incinération et à l’inhumation et qui de plus, depuis si longtemps génèrent du gaz à effet de serre.
Des alternatives surtout à la ringarde inhumation. Eh ! ça prend de la place, tous ces morts ! et les vivant·e·s, il ne faudrait pas les oublier.) Et puis, c'est vrai, surtout, être mangés par les vers, c'est deg...(même si les vers, attention, je vous aime aussi, mais trouvez autre chose à vous mettre sous la dent...enfin, façon de parler).
Des alternatives il y en a plein
"Mettre les défunts sur un tas de compost", selon le souhait des humo sapiens
Bien sûr pour l'instant, les EU sont en tête avec la Californie, Washington, le Colorado, l’Oregon, le Vermont pour autoriser à partir de 2027 l’humusation, ou humification qui permettent à un défunt qui le veut ( là aussi, il y a un consentement exigé) de se décomposer dans une boîte à compost avec d’autres matériaux biodégradables (copeaux de bois et fleurs) pour y être transformé, sous trente à soixante jours, ( là on a un contrat en bonne et due forme, en terreau, pour les cultures.
On a l’aquamation autorisée en Amérique ( dite aussi « résomation » ou « hydrolyse alcaline ») qui " consiste à «brûler» par l’eau (en réalité, une solution alcaline chauffée entre 90 et 180 °C selon les méthodes) le défunt placé dans un cylindre métallique.
Et en seulement quelques heures, regardez bien Mes·dame·sieur·s, les tissus sont dissous, les ossements réduits en poudre fertilisante. Waouh !!! On ne perd pas de temps ni d'espace ! Génial. On introduit le mort directement dans le cylindre, ce qui permet de faire des économies sur ce qu'on sait tous être le plus gros poste d'un budget, des économies de personnel : plus besoin de thanatopracteur, d'embaumeur ( plus besoin de laver les morts, de les habiller, ni de leur injecter une petite piquouse de liquide conservateur). Et puis en plus si vous regardez la fiche de poste, il leur faut un diplôme, ce qui veut dire une formation théorique et pratique, et ça, - une fois encore, on le sait tous - c'est cher ! À une époque où même les profs n'ont plus besoin de formation, c'est ballot !
On a aussi la promession, technique respectueuse de l’environnement, comparable à la lyophilisation (comme celle du café, tout pareil !) Le corps (mort) est plongé dans un bain d’azote liquide à -196 °C qui le rend friable. Le procédé n'est peut-être pas tout à fait au point, mais ça vient. On essaye !
Et la cryogénisation (conservation du corps par le froid à -196 °C), interdite en France depuis 2006.
Et toutes les autres dont je vous parlerai une prochaine fois. Car il y a de la variété dans le souci de faire émerger des façons plus humaines de traiter les morts et leurs familles.
C.F. Autre lien Libération en ligne, article de Marie-Eve Lacasse, publié le 30 octobre 2022 à 19h52