188 Vortex
Vortex
Las ! Le mouvement s’épuise dans
son immobilité.
L'écriture est un combat
Pour la vérité de la parole.
Et le langage se retourne
Et engendre des mots,
Des mots des mots
posés montés collés
Enchaînés
En murailles qui interdisent
Le retour vers elle.
Présence et finitude forces plurielles.
S’affrontent Impitoyables
Dynamisme de l’image et de la voix
Beauté
Eternité désir infini de la fin.
La finitude humaine.
Hésitation.
Par instants le chant se perd et retrouve l’inconnu
Dans une intimité verbale avec le monde
Et la pensée la pensée le cherche le cherche
Et ne le trouve pas...
Aimer et déchirer le brouillon des images.
Toucher du bout du doigt les limites,
Tout près les limens,
Les frontières, les bords.
Succomber.
Et les images s’apaisent et consentent lucidement aux ruptures.
Aux brisures qui se rassurent dans l’éphémère du poème,
Emerveillement de la parol'qui s’écrit
Resserrée.
Je grimpe les étages
Jusqu’à l’intersection
Avec les paysages
Et du dehors je vois
Que le ciel a tourné
Sous l‘effet des nuages
Ces "merveilleux nuages".
Traversée de la finitude
Creuset des contours où je m’oriente
Veilleur sans espoir. Mais
Je recommence et rampe vers le lieu de la clarté
Obsédante.
Mais le rêve disparaît au profit du désarroi
Précaire et intime.
Au contact
De la chair
Qui s’effondre
Dès que l’obscurité s’entrouvre.
Mais j’aimais
Connaître la plénitude de la beauté.
En éprouvant la nuit,
Avoir espéré,
Sans phare la lumière
improbable,
La joie furtive de cette clarté rêvée.
Loin des chimères existe l’acte poétique.
Loin des chimères Exis-
te l’acte poétique.
Loin des chimè
Rexiste l'ak
Te poétik