"Instants poétiques" sur jerico. Vendredi 3 août avec Isabelle CHALUMEAU

Publié le par Claire (C.A.-L.)

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Faisons connaissance aujourd'hui avec Isabelle Chalumeau, dont le pseudonyme est Zaz.

( A  consulter

 http://lecercledesarts.unblog.fr/2012/05/17/isabelle-chalumeau/;

 www.toutnancy.com/toutecrire http://ichalumeau.free.fr; Blog : www.zazecritoire.unblog.fr. )

Zaz exerce en Meurthe et Moselle le métier d'écrivain public. Elle met sa plume au service des autres.

Vous pouvez trouver ses poèmes  - dans ses recueils autoédités, notamment Hallucinations et Rouge et noir  eden

                                                 - sur ses blogs, 

                                                 -  ou sur le site de la Société des Poètes et Artistes de France, la SPAF.

 

Isabelle Chalumeau pratique une poésie classique. Elle travaille avec bonheur l'alexandrin, comme vous allez pouvoir le constater.

Les combats de l'existence, s'ils sont rudes pour la poétesse qui inscrit son existence personnelle dans celle de son époque traversée par les conflits, n'en sont pas pour autant désespérés. Ils se résolvent dans une écriture lyrique, nostalgique fondée sur l'antithèse, qui réussit à transformer les pleurs en pages d'amour.

Le premier poème que vous allez entendre parle de guerre, d'injustice. De la folie des hommes au milieu de la fête.

 

      Le cri des ombres

La tête me tournait : j'ai fermé les paupières.

Un homme se pencha pour ramasser des pierres,

Une arme redoutable au poing d'un révolté,

Au nom de la justice et de la liberté,

Pauvres mots bafoués dans un pays en guerre.[...]


***

 

 D'émouvantes évocations des relations aux parents...


à ma mère


Encore

Qu'il me paraît lointain le temps des désaccords

Lorsque l'adolescence accusait père et mère

D'un constant mal de vivre où l'enfance éphémère

Avait perdu son âme en différents décors.

Dans l'écho de ta voix que l'absence édulcore

Ne me parviennent plus certains propos amers,

mais des murmures doux comme le vent des mers.

Le temps passe et me ride et mon coeur pleure encore.


Très beau dernier vers dont les deux hémistiches s'opposent.


***

 

 

Evasions 

Dormir les yeux ouverts, braqués sur les barreaux

Pour capturer dès l'aube un rayon d'espérance,

Un carré de ciel bleu sur le chemin d'errance

de tous les prisonniers victimes ou bourreaux.

Dessiner une fleur sur le noir des carreaux

Pour oublier l'arôme âpre de la souffrance[...]


L'espérance l'emporte, mais sans triompher


 ***

Un dernier poème nostalgique et mystérieux

 

Le village 

 

Il apparaît au loin blotti dans la vallée

Le clocher de l'église élancé dans le ciel

Donne à tes souvenirs un air confidentiel

Offrant à mes regards ton âme ensorcelée.[...]

...


 


Publié dans Activités diverses

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