Avec Jules VERNE..."En attendant la nuit", de la NB3, évidemment. AEGRI SOMNIA Jean Lambert-Wild

Publié le par Claire

Le mardi 28 septembre 2010 à la piscine du square du Luxembourg à Metz, rue Belle Isle. Jean Lambert-Wild, depuis le fond de la piscine a raconté sa version de Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne.

Je n'y suis pas allée. Mais on m'a raconté. Pour ma part, l'injonction enthousiaste qui figure sur l'affiche :" Tous à vos maillots et bonnets de bain ...Masques et tubas à votre disposition" est  plus que dissuasive.

Elle l'est absolument.

Sans hésitation.

Mais cela n'ôte rien à la performance audacieuse et réussie de ce comédien dont on peut voir une video sur you tube. 

 

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=>"Aegri somnia", traduction : les rêves d'un malade (proverbe latin : "Tamquam aegri somnia")

=>Aegri Somnia est  -entre autres- une anthologie de l'horreur

Publiée en 2006

Editée parJason Sizemore et Gill Ainsworth

et publiée par Livres Apex . 

C'est aussi le titre d'un chapitre du roman de Jules Verne===>>>> 

                                   [ MISE EN PLACE, EN RELATION, EN SITUATION

                                              Vingt mille lieues sous les mers

                                                    ( 1ère partie; chapitre 8)   

                                   Mobilis in mobile (extraits)

[...]Cet enlèvement, si brutalement exécuté, s'était accompli avec la rapidité de l'éclair.

[...] introduits dans cette prison flottante[...] un rapide frisson me glaça l'épiderme.

A qui avions-nous affaire ?[...]

A peine l'étroit panneau fut-il refermé sur moi, qu'une obscurité profonde m'enveloppa.

Mes yeux, imprégnés de la lumière extérieure, ne purent rien percevoir.

Je sentis mes pieds nus se cramponner aux échelons d'une échelle de fer.[...]

Au bas de l'échelle, une porte s'ouvrit et se referma immédiatement sur nous avec un retentissement sonore.

Nous étions seuls.

Où ? Je ne pouvais le dire, à peine l'imaginer.

Tout était noir, mais d'un noir si absolu, qu'après quelques minutes, mes yeux n'avaient encore pu saisir une de ces lueurs indéterminées qui flottent dans les plus profondes nuits.[...] ]

 

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   ............>>>>>                          ( 1ère partie; chapitre 23 )

                                        Aegri somnia

                                                                                           ( extraits)

" Le jour suivant, 10 janvier, le Nautilus reprit sa marche entre deux eaux, mais avec une vitesse remarquable[...]

 le Nautilus,...protég[é] contre les attaques extérieures, et... transform[é] en une arche sainte à laquelle nul profanateur ne touchait sans être foudroyé[...]

 [...]Bien, répondis-je, mais le Nautilus est un monde à part, et les secrets de ses savants n'arrivent pas jusqu'à la terre.

- Vous avez raison[...] C'est un monde à part. Il est aussi étranger à la terre que les planètes qui accompagnent ce globe autour du soleil[...]

Les journées s'écoulaient rapidement, et je ne les comptais plus.[...] Véritables colimaçons, nous étions faits à notre coquille, et j'affirme qu'il est facile de devenir un parfait colimaçon.

Donc, cette existence nous paraissait facile, naturelle, et nous n'imaginions plus qu'il existât une vie différente à la surface du globe terrestre, quand un événement vint nous rappeler à l'étrangeté de notre situation. [...]

En ce moment, le globe lumineux qui éclairait la cellule s'éteignit et nous laissa dans une obscurité profonde.[...]quand je sentis mon cerveau s'imprégner d'une épaisse torpeur.

Mes yeux, que je voulais tenir ouverts, se fermèrent malgré moi.

J'étais en proie à une hallucination douloureuse.

Évidemment, des substances soporifiques avaient été mêlées aux aliments que nous venions de prendre!

Ce n'était donc pas assez de la prison pour nous dérober les projets du capitaine Nemo, il fallait encore le sommeil!

J'entendis alors les panneaux se refermer.

Les ondulations de la mer qui provoquaient un léger mouvement de roulis, cessèrent.

Le Nautilus avait-il donc quitté la surface de l'Océan?

Était-il rentré dans la couche immobile des eaux?

Je voulus résister au sommeil. Ce fut impossible.

Ma respiration s'affaiblit.

Je sentis un froid mortel glacer mes membres alourdis et comme paralysés.

Mes paupières, véritables calottes de plomb, tombèrent sur mes yeux.

Je ne pus les soulever.

Un sommeil morbide, plein d'hallucinations, s'empara de tout mon être.

Puis, les visions disparurent, et me laissèrent dans un complet anéantissement."

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                                        vertige nausée tremblements

"Saute. Tu ne risques rien. Je suis là avec ma perche."

Sommeil perturbé/bant . Bouche bée ouverte sur la nuit bleue et jaune qui ruisselle malodorante.

Déglutir, grâce à l'entonnoir qui donne le ton. Ton sur ton. Sur toi. Tête d'une tonne. Gavage.

" Dis-moi. Je te reconnais, toi. Tu as perdu 500 grammes, on dirait."

                                                             "Va-t-en".

   Ni loi ni foi. Les substances chlorées attaquent. Vigilance. 

 

Publié dans Activités diverses

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