Petit propos du jour : sociologie, holisme et statistiques ...

Publié le par Claire Antoine

Par suite d'une manoeuvre de diversion "cérébrale", mise en place par moi, presque malgré moi, depuis un mois pour échapper à un autre petit travail littéraire,  plus construit -  à terminer pour le mois de mars prochain - je lis pas mal d'articles de sociologie  ( normal à force de voir des sociologues  brandir des chiffres pour expliquer doctement comment comprendre le monde ) et je me débats avec toutes les notions que mon cerveau  fatigué peine à intégrer (dont les définitions se nuancent à chaque article) de holisme, réductionnisme, individualisme, etc. 

                                      Et voilà  le petit propos du jour ...

À partir du moment où l'on considère, comme les tenants du holisme sociologique, que la société est un ensemble autonome, indépendant de la somme des individus qui la composent, que leurs comportements  sont "socialement" déterminés et que celle-ci, la société ( là encore je ne parle pas des multiples définitions et implications de ce mot ) exerce une contrainte ( pour cela, il faut la manière, évidemment...) sur l’individu qui en intériorise les principales règles et les respecte, on peut dire déjà que ça ouvre/ a ouvert un boulevard  aux neurosciences. 

En prenant conscience de l'importance de l'outil statistique qui permet de récolter, de quantifier et d’analyser des données à partir d'un échantillonnage d'individus-objets ( choisi comment ?) qui répondent à des questions imaginées/posées dans l'attente de réponses sur une problèmatique jugée importante, la plupart du temps politiquement ou commercialement, ce qui est peut-être pareil, j'ai donc, pour ma part, j'ai questionné "Bing", l'IA, l'Intelligence Artificielle de mon navigateur et je lui ai demandé : Dis-moi, mon ami, à partir du moment où l'on considère que les  individus ne sont que les vecteurs passifs des règles qu'ils ont plus ou moins et plus ou moins vite intériorisées - en combien de temps, en gros, peut-on "espérer" qu'un comportement soit devenu un automatisme, tellement bien intégré qu'il réoriente, à tout jamais, les réponses des sondés ?

Bingo ! Voici la réponse qu'il m'a faite : "Selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de Londres, il faut en moyenne 66 jours pour qu’un nouveau comportement devienne automatique".

À peine plus de 2 mois !!! C'est génial ! ça va si vite ! Les politiques doivent être optimistes 

Le plus important c'est de prendre conscience que des chercheurs, "des scientifiques" ( du moment qu'il y a chiffres, il y a science, n'est-il pas ?) se penchent là dessus.  Ah ! la quête "de savoir, de data" n'a pas de limites... "Que rien ne te soit inconnu" aurait dit Gargantua à son fils Pantagruel  

                                                        On comprend que les sociologues aient le vent en poupe !  

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