Science et politique - Sur terre, l'empreinte ''humaine'' dépasse les ''bornes'' : des modèles de ''compensation'' et des ''remèdes'' radicaux... 4 liens : lien 1) Des définitions sur Alloprof sciences; 2)Planet vie : Rôle des forêts dans le bilan carbone; 3) permafforest -modèle Miyawaki; 4)video Arte, 28 minutes, ''Faut-il arrêter de faire des bébés ?''
La terre est une presque boule incompressible au niveau de sa superficie. Sur sa croute, à l'ère anthropocène et post surtout, s'agitent des humains qui quoi qu'ils fassent, qu'ils touchent, qu'ils produisent, qu'ils aiment sont considérés comme des fauteurs de trouble(s). Ils polluent, corrompent, destabilisent, l'écosystème.
Aujourd'hui où du fait des catastrophes climatiques et épidémiques qui s'enchaînent, on se focalise, sur ces troubles, ces perturbations, ces pollutions infligées par l'activité humaine à ce qu'on appelle l'environnement, considéré encore comme un ensemble de ressources dans lesquelles l'humain peut puiser sans se poser de questions : "La nature est généreuse", elle nous donne" l'air, l'eau, l'atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux etc. et les interactions entre eux, on peut dire que certaines ressources ont été surexploitées et que la quantité de déchets rejetés a été démultipliée.
Comment fait-on pour établir précisément - tout en gardant à l'esprit que ce sont des moyennes, qu'il n'y a pas d'égalité dans ce domaine - l'impact de l'humain sur cet environnement ?
Le champ lexical est le suivant : surface - empreinte ( carbone et écologique) - effet de serre -puits de carbone (naturels ou pas) - capacité biologique - environnement - production - déchets - mesures - calculs - planète - humain - vivants -énergie fossile - émissions - CO2 - capacité - quantité -chiffres - milliards - hectare (ha) - global - pays -ressources - consommation - matières premières- population - moyennes -modèles -combustion -déforestation -séquestration - compensation - crédits carbone - pollution - écosystème...
De savants calculs ( j'ai trouvé chiffres et définitions surtout sur allo prof en lien)
La superficie totale de la terre, est, en gros de 51 milliards d'hectares ( 1 ha = 10 000 m2) et la surface totale d'occupation de celle-ci, pour la production des ressources des humains et de leurs déchets, qu'on appelle aussi capacité biologique est estimée à environ 12 milliards d'hectares.
Ce qui fait que, si vraiment la population mondiale est de 7, 4 milliards d'habitants, la capacité biologique pour chacun de nous est de 1,6 ha. Ce qui ne fait pas beaucoup, finalement, si les chiffres sont exacts. On a vite fait le tour de "sa propriété"
Des termes incontournables : Effet de serre et empreinte carbone
(...) Depuis le protocole de Kyoto de 1995, les pays mesurent leurs émissions de gaz à effet de serre, ce qui permet de calculer leurs empreintes carbone. (...) Les mesures calculées sont des moyennes par pays ou globales, au niveau planétaire.
L'empreinte carbone : terme utilisé comme diminutif pour dire la quantité de carbone, de CO2, émise par une activité, une personne, un groupe ou une organisation, par sa consommation en énergie et en matières premières.
Le calcul de l'empreinte se fait grâce à un modèle ( de calcul) qui compare le taux potentiel de réchauffement global de l'ensemble des gaz, à celui du CO2. Pourquoi lui, alors qu'il y en a d'autres ? Parce que c'est celui dont la quantité, dans l'atmosphère, est la plus élevée. Pour info, un ménage de 3/4 personnes en France, émet en moyenne 16,4 tonnes de (dioxyde de) carbone/an.
Gaz à effet de serre.
Entre parenthèses, il faut garder à l'esprit que ce gaz joue un rôle indispensable pour assurer la vie sur terre : l’être vivant transforme l’oxygène en dioxyde de carbone (CO2) et les plantes le transforment en oxygène. Il participe à la respiration des êtres vivants ( en expirant, pendant une vie de durée moyenne chaque être émet en gros 25 tonnes de CO2 ) et à la photosynthèse ( la base du mécanisme naturel et actif de la "séquestration" du carbone) des plantes. ( voir plus loin les "puits de carbone")
De plus, c'est le phénomène "naturel" de rejet de gaz (CO2, vapeur d’eau, méthane, ozone) dans l’atmosphère qui provoque une élévation de la température terrestre. Il faut avoir à l'esprit que sans cet effet de serre, la température de la planète serait environ de -19°, c’est donc un phénomène vital.
Il y a aussi l'empreinte écologique ...
... qui est "l'estimation de la surface (terrestre ou aquatique) nécessaire pour permettre à un individu de soutenir son mode de vie, soit d'avoir toutes les ressources pour répondre à l'ensemble de ses besoins et assurer l'élimination de ses déchets. Ce qui inclut l'ensemble des surfaces où s'exercent les activités humaines, celles où sont produites les ressources nécessaires à sa vie (terres agricoles, forestières et océaniques) ainsi que celles où sont éliminées les déchets, et également celles nécessaires à l'absorption du gaz carbonique provenant de la combustion des énergies fossiles. "
Pour la mesurer ...
Voici l'équation qui permet de calculer l'empreinte écologique d'une population en établissant un lien d'égalité entre les vivants et toutes les "surfaces" réelles et concrètes (en hectare/personne) qu'ils occupent pour la production de leurs ressources et de leurs déchets : empreinte écologique = surfaces occupées + surfaces pour produire les ressources + surfaces pour éliminer les déchets.
Cependant trop c'est trop ! Quand ils sont trop abondants dans l’atmosphère, le dyoxyde de carbone, le méthane, l'ozone... nuisent aux équilibres "naturels". L’activité industrielle, nos modes de vie et de consommation accentuent le phénomène "d’effet de serre" qui mène à la fonte des glaces, aux incendies et fatalement à la possible disparition du vivant par notre faute.
Depuis près de 150 ans, la combustion des énergies fossiles, (pétrole, charbon, gaz naturel) qui proviennent de la transformation des matières organiques végétales ou de plancton, d'algues etc. fossilisées durant des millions d'années et la déforestation, ont entrainé une démultiplication de la présence, notamment de CO2, dans l’atmosphère.
Ici s'introduisent les puits de carbone, de CO2, naturels ou pas
Qu'est-ce que c'est ?
Le principe du puits de carbone est celui que notre époque (agressive) nomme séquestration/piégeage/ emprisonnement du carbone. Ce sont tous les processus qui extraient le carbone ou le CO2 de l'atmosphère et le stockent dans le "puits". La photosynthèse fait partie de ces processus. Mais, elle ne suffit pas/plus : la flore mondiale ne stocke plus assez de carbone, car la végétation potentielle a été affectée. L'humain doit alors s'en occuper lui-même et réparer/ transformer en l'améliorant ce qu'il a détérioré et qui questionne sa survie.
Dans ce contexte un puits est donc un réservoir (naturel ou artificiel) qui absorbe du carbone. Les puits "naturels" : sont ces lieux où exist(ai)ent les processus physiques et biologiques très longs, sous certaines conditions, de production de charbon, de pétrole, de gaz naturels, d' hydrates de méthane ou de roches calcaires. Toutefois, comme déjà dit, l'utilisation de ces ressources "fossiles", réinjecte le carbone qu’ils contiennent dans l’atmosphère.
Pour nous, aujourd'hui, ce sont les milieux marins, les sols et la flore : forêts en formation, tourbières ( où s'accumule l'humus), prairies avec tous les organismes végétaux, la chaine alimentaire et la nécromasse qui en dépendent.
Les scientifiques cherchent à développer ces puits en "piégeant" le carbone notamment dans des formations géologiques profondes, des dômes de sels, d'anciens puits de pétrole ou dans les océans.
On parle de puits de carbone artificiels pour transformer le CO2 en "énergie verte"...Les projets de capture artificielle et de stockage du CO2 font l'objet de recherches accrues dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. C'est très compliqué et technique ( cf Wikipedia pour se faire une petite idée de la complexité de ces notions quand on n'est pas scientifique...)
En traduisant l'empreinte carbone en surfaces nécessaires pour "séquestrer" les émissions de dioxyde de carbone, ( les puits de carbone), la porte est ouverte au phénomène de compensation.
De plus en plus d’entreprises et d’individus cherchent à « compenser leurs émissions de CO2 », (Citoyens, sociétés, collectivités... pourront se voir délivrer des crédits carbone ) à travers par exemple la plantation d’arbres permettant ainsi « l’absorption carbone ». Même si "c'est un peu plus compliqué que ça..."! cf lien ci dessous
Rôle des forêts dans le bilan de carbone de la planète
À l'échelle de la planète, les forêts constituent le principal puits de carbone en milieu continental. Cependant, à une échelle plus locale, si certaines forêts constituent bien des puits de...
Un site pour/par des profs
Compenser, mais comment ? Un très bel exemple
Pour lutter contre les conséquences désastreuses de l'industrialisation sur les forêts françaises, une association les "Semeurs de forêts" souhaite sur des terrains en jachères, inexploités, implanter, de manière naturelle, en utilisant la technique Miyawaki (1), "des forêts perpétuelles". Il s'agit, entre autres, de recréer des forêts « naturelles », protégées de l’exploitation humaine, de "redonner des espaces à la nature".
La méthode MIYAWAKI ( prise de notes)
Akira MIYAWAKI, botaniste japonais a développé, dans les années 1970, une méthode de reforestation se référant à la " végétation naturelle potentielle" qui permet de restaurer, quelques soient les conditions de sol et de climat, des forêts dites "natives", exclusivement composées d’essences d’arbres indigènes. En effet, les plantations dont la composition et la structure sont les plus proches de ce qu’elles seraient en forêt (en l’absence d’activités humaines) ont une excellente résilience écologique et poussent très rapidement. Grâce à la méthode Miyawaki, à ce jour plus de 40 millions d’arbres ont été plantés dans le monde. Ce qui représente environ plus de 3000 forêts natives.
Les principes
Créer, à partir de plantations, des forêts "natives" multi-strates, denses et résilientes. Elles ne sont ni ornementales, à partir de sélections ni destinées à la production de bois qui implique des plantations en monoculture de conifères ou d'essences exotiques à croissance rapide. Elles joueront plutôt le rôle d’îlots de fraicheur et de biodiversité en zones urbaines et péri-urbaine. Ou permettront encore de réensauvager des zones rurales avec des essences indigènes, anciennement présentes.
Pourquoi vouloir planter selon la technique Miyawaki ?
Parce que 51 % des forêts dans notre pays sont de nature monospécifique et 33 % sont constituées de 2 essences. 84 % de nos forêts sont donc formées de 2 essences ou moins. Il y a aujourd’hui une politique forestière favorisant la progression des monocultures de résineux aux dépens des forêts de feuillus françaises. Les coupes rases sur certaines forêts laissent place à des « champs » de pins. Cette essence représente aujourd’hui la deuxième la plus plantée en France derrière le pin maritime, et permet une production de près de 400 000 m3 de bois par an.
Méthode Miyawaki : la méthode pour recréer des forêts natives !
Découvrez la méthode Miyawaki, cette fabuleuse technique de plantation qui permet de créer des écosystèmes de forêts centenaires en quelques dizaines d'années ! Dans cet article, vous allez ...
Après ce long développement "informationnel" ( pourtant très incomplet ) qui tentait de faire un point sur quelques notions complexes utilisées ( est-il possible de faire autrement ? ) médiatiquement
une chute abrupte et ironique
Champ lexical de base : sciences - éthique - retraites - vieux - bébés - contrôle absolu et radical de la procréation - médecine ( hôpitaux ) - euthanasie - eugénisme - santé - survie - planète ...
L'alliance des sciences (mathématiques, physiques, de la vie et de la terre...) et de la politique nous alerte sur le fait, qu'à l'évidence - c'est mesuré, modélisé etc. etc. - ... l'humain serait devenu une menace pour sa propre survie, sur une planète dont il a abusé.
Pour enfin résoudre le problème par le vide...
Il y a la solution qui consiste à arrêter de faire des enfants,
- pendant un certain temps seulement parce que si on attend trop, il n'y aura plus de femmes en âge de procréer - même si la science, là aussi pourrait, d'ici là, avoir trouvé d'autres intermédiaires pour faire grandir des foetus qui plus est, mieux adaptés, sélectionnés, jamais malades, surtout pas handicapés etc. et qui n'auront peut-être pas besoin de boire, de manger...
Il y a aussi les solutions qui concernent vieilles et vieux... En fait, il suffit de s'entendre sur une date de péremption. On pourrait dire, 70 ans, si l'on considère que l'on peut travailler jusqu'à 67 ans, par exemple et qu'il est "normal", de profiter 2 ou 3 ans d'une retraite ( cet état non productif - dans une perspective de valorisation du travail et de plein emploi - mais participant tout de même - ce sont les chiffres qui le disent , ce n'est pas moi ! - aux émissions non négligeables de CO2 dans notre atmosphère saturé. De plus, souvent, iels veulent "profiter" en voyageant loin, en avion !!! ). Iels devraient, s'iels sont bien conseillé·e·s, bien nudgé·e·s, avoir envie de faire le grand voyage, sans retour. La science médicale et les institutions, si les lois sont bien faites, sauront les y aider.
Pour sauver la planète, faut-il arrêter de faire des bébés ? - 28 Minutes - ARTE
À l'occasion de la journée mondiale de la population, l'ONU fait part d'un chiffre considérable : à compter du mois de novembre prochain, la Terre portera hu...