''Entre slam et théâtre'' avec Marion Bbk qui était au Z'Art be à Woippy, le 25 mai 2018

Publié le par Claire Antoine

''Entre slam et théâtre'' avec Marion Bbk qui était au Z'Art be à Woippy, le 25 mai 2018 ''Entre slam et théâtre'' avec Marion Bbk qui était au Z'Art be à Woippy, le 25 mai 2018
''Entre slam et théâtre'' avec Marion Bbk qui était au Z'Art be à Woippy, le 25 mai 2018 ''Entre slam et théâtre'' avec Marion Bbk qui était au Z'Art be à Woippy, le 25 mai 2018 ''Entre slam et théâtre'' avec Marion Bbk qui était au Z'Art be à Woippy, le 25 mai 2018

                                          

              Du chaos des émotions et des certitudes émerge une parole libre

 

                                   

           Marion Boubekeur que j'apprécie beaucoup comme slameuse

                              habituée à fréquenter le Kwafé Slam de Nancy

       a été invitée  au Z'art be de Woippy, par Dom Corrieras, pour présenter                                     

                                                   Intimement 

    "le monologue poétique d’une jeune femme attendant un avion qui n’arrive pas..."

 

Jeune femme emplie de doutes qui se matérialiseront scéniquement par un jeu sur l'hésitation du corps

qui se questionne, par miroir interposé, posé dans un coin, sur les codes vestimentaires du "féminin" ou du "masculin", du "sophistiqué" ou du "décontracté". 

Le personnage refuse de se laisser cerner, statufier, hésite sur la place à tenir, sur la position à adopter, sur l'endroit où se situer pour dire et se dire. 

 

Pour le spectateur, le corps d'un acteur s'appréhende certes, comme forme visuelle, mais aussi comme forme auditive.

 

Et là, on entend la parole impressionnante des livres entassés sous une chaise, dont la comédienne lit régulièrement des extraits qui fonctionnent comme des clins d'oeil de connivence avec le public; public qui détient une partie de la réponse à la question du "Et moi, qui suis-je pour parler, si tout a été dit, (et si bien !) avant moi ?"

 

Le spectateur est aussi amené à voir et à entendre un autre monde qui s'impose, en fond sonore et visuel, hypnotique, une charge émotionnelle très forte, venue de la technique (très bien gérée par un deuxième personnage, celui du technicien, un peu éloigné mais omniprésent et indispensable); 

technique qui déborde, par instants, l'ici-maintenant théâtral, au point de menacer de l'absorber...

et qui parle de l'amour et de toute la palette de sentiments qu'il déclenche;

mais qui laisse aussi s'intercaler le murmure d'une voix personnelle dans laquelle on peut reconnaître certains des slams  qui  font la réputation de Marion BBK.

 

                      Spectacle très bien pensé, réalisé et "exécuté"

 Bravo et merci à Marion et à ceux qui l'ont soutenue et entourée pour cette prometteuse première ! 

 

 

 

 

 

 

          

 

Publié dans Z'art be

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