Préparation : Atelier poésie du 27 avril Les "Muses" suite...Dante, sa muse, Béatrice et la "Vita nuova". Lien -document iconographique Beatrice Portinari de Marie Spartali Stillman (1895)

Publié le par Claire Antoine

Béatrice Portinari  Loosely inspired by the writings of the early Renaissance poet Dante Alighieri (1265–1321), this painting depicts his beloved Beatrice who appears in both the Vita Nuova and Purgatory. While Dante’s Beatrice is described in terms of the divine, Stillman paints a more earthly beauty, lost in thought as she contemplates her reading. (see references)

Béatrice Portinari Loosely inspired by the writings of the early Renaissance poet Dante Alighieri (1265–1321), this painting depicts his beloved Beatrice who appears in both the Vita Nuova and Purgatory. While Dante’s Beatrice is described in terms of the divine, Stillman paints a more earthly beauty, lost in thought as she contemplates her reading. (see references)

                                   Quelques éléments de préparation             

                    La Vita nuova a été composée entre 1293 et 1295 

L’oeuvre est un assemblage de différents textes écrits sur une dizaine d’années et réunis à partir de 1290, année de la mort de Béatrice. Dante le présente comme un « dépôt de souvenirs qui permet de reconstituer les grandes lignes de la réalité ».

                  Vita nuova  publiée après la Divine Comédie et la mort de Dante 

            L’histoire d’un amour sans réalité qui écrit, devient extraordinaire.

Il a 9 ans quand il voit Béatrice et qu’il tombe amoureux d’elle et il va raconter toutes les fois où il la rencontre, par hasard, au fil du temps... comme 9 ans plus tard, le long de l’Arno, à Florence... Nouvel art d’aimer; pas tout à fait l' Amatoria d’Ovide..., ni la fin’amor, - idéal ascétique des troubadours occitants, jouissance de L’esprit, ni attente éternelle, spiritualité mystique, érotisme à fleur de mots, auquel il faut résister; Dante est face aux limites de l’insatisfaction engendrée par l’attente d’une réponse amoureuse... 

                                    C’est l’écriture...

De l’amour à la mort - (elle mourra avant lui) - puis à la gloire.  

                                           Un cheminement spirituel. 

Il découvre " que la louange désintéressée des perfections de la femme aimée fonde un nouvel art d’aimer; un amour profondément oblatif pour un nouvel art poétique, un nouveau discours amoureux. Ouverture sur un itinéraire de perfectionnement moral, intellectuel et spirituel ».

                                                  Ars scribendi   

Avec la Vita nuova, Dante transcrit, cite des fragments de livres antérieurs, il les assortit d’un commentaire : c’est un lecteur qui transmet sa découverte à d’autres lecteurs. Il les en avertit : il va lire dans le livre de sa mémoire - une référence matérielle réelle soit métaphorique - ce qu’il se propose de transcrire, de citer à partir d’un autre livre, antérieur, écrit sous la « dictée d’amour ». Dante en reste l’auteur puisqu’il en est le « scriba », celui qui a toute autorité pour recopier et transcrire des textes, ici des poèmes d’après un manuscrit antérieur. C’est dans cette posture qu’il se reconnaît. Rappelons qu’au Moyen-Âge, c’est l’usage, l’auteur est scribe. Il témoigne d’une tradition dont les textes s’écrivent les uns dans les autres, copies de copies, citations, faisant palimpsestes et compilation sous la surface de l’écriture actuelle, fondée sur la révélation, dont il est le porte-parole.

                                                 Déroulement en 3 parties

De l’événement « rencontre avec Béatrice », Dante n’a conservé que les grands traits. 

* Béatrice le remarque et le salue, Dante y trouve bonheur et salut.

* Béatrice ne le salue plus, Dante souffre, mais en sortira muri. 

* Béatrice meurt, alors, Dante va s’adresser à son âme.

 

                

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