Virus, confinement, écologie. Liens France Culture, Bruno Latour et You tube, Bernard Lavilliers

Publié le par Claire Antoine

C'est très amusant ( je pars de moi qui suis "selfmadewoman" en histoire, sociologie, politique, philosophie etc.)  de se rendre compte, tout d'un coup ( "Ah ! que n’ai-je étudié plus tôt, pour savoir tout cela. (...) Ah ! les belles choses ! les belles choses ! (...) Ah ! mon père et ma mère, que je vous veux de mal !", Le Bourgeois GentilhommeActe II sc. 4)

des théories qui sous-tendent les  décisions des politiques. Ce matin,  je suis en train d'essayer de comprendre  l'idée d'écologie puisque le terme revient en force.

                                                                           En aparté

En ce moment, par exemple, on voit un peu partout le sociologue, anthropologue Bruno Latour qui vient de sortir "Où suis-je ?", un livre dans lequel si je comprends bien ( je ne l'ai pas encore lu) il établit un parallèle entre le confinement "local", auquel "nous" ( avons été/sommes/seront encore (inégalement, mais quand même) contraints du fait du virus et de ses variants, et ce que l'on peut appeler un confinement "global", celui de tous les vivants enfermés sur la planète terre dont on commence à toucher du doigt les limites ( le réchauffement climatique et ses conséquences/ l'épuisement des ressources, etc. ). Notre apprentissage forcé d'une nouvelle manière de vivre le mieux possible avec ce  virus  particulier (il y en a des milliers mais ils ne sont pas tous dangereux), qui révèle notre capacité à nous adapter,  nous préparerait en quelque sorte à prendre en compte, enfin, intelligemment et collectivement les problématiques écologiques.  Une façon de dire "Merci Covid" !  Rude leçon,  oh ! combien positive. 😁 

C'est une bonne idée que cet élargissement des frontières que constituent les murs des appartements, à la frontière qui fait de tous les "terriens" des semblables ( pour éviter le mot "frères" trop exclusif) et que constitue  l'atmosphère cette "enveloppe gazeuse qui retient le corps céleste qu'est la terre, l'empêchant de s'échapper vers l'espace".   On est tous coincés ! Enfermés vivants, emmurés malgré la rotondité. Je n'y avais effectivement jamais pensé de cette façon, somme toute angoissante ( bien que j'ai vu quelques films qui exploitent l'idée) .  Nos petites frontières nées de nos fiévreux cerveaux humains ne sont que de la "gnognote" par rapport à ce que peut imaginer  "La Nature".  Tous dans le même vaisseau, on tourne on tourne, la tête à l'envers, même.

Voilà qui devrait nous inciter à trier nos déchets, à ne plus manger de viande, à ne plus faire d'enfants, donc à éradiquer, supprimer, purifier ( séparer, discriminer...) à moins que... mus par un esprit de résistance, nous trouvions d'autres voies, d'autres "musique[s] venues de l'intérieur".    

( à suivre) Il y a des philosophes derrière tout ça. C'est un univers infini ( pour moi qui ne suis plus jeune) à découvrir !  Ouf ! Ça m'évite de paniquer et de manquer d'air  😅

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