Jacques Tati, ( lien France Culture), Monsieur Gilbreth, ( lien Folio Junior) et Camille Lhote
La villa Arpel dans "Mon oncle" de Jacques Tati : un lieu orchestre
Pour le dernier "Esprit des lieux" de l'été, nous partons visiter une maison qui n'existe pas vraiment mais qui appartient au génie comique mondial : la Villa Arpel, dans le film "Mon Oncle" de ...
Quand je vois...
Quand je vois une photo de Tati, je pense à mon grand-père Camille.
Il en avait le physique et le côté lunaire. Le grand imperméable, la silhouette dégingandée, maladroite. Ce petit quelque chose aussi dans le visage de concentré, décidé, pas forcément si sûr qu'on va pouvoir l'aimer, mais tant pis... donc un peu quand même provocateur. Moins la pipe.
Quand je vois une photo de Tati, je pense à mon grand-père Camille.
Il en avait le physique et le côté lunaire. Le grand imperméable, la silhouette dégingandée, maladroite. Ce petit quelque chose aussi dans le visage de concentré, décidé, pas forcément si sûr qu'on va pouvoir l'aimer, mais tant pis... donc un peu quand même provocateur. Moins la pipe.
Et je pense aussi aussitôt à Monsieur Gilbreth, à Georges Brassens.
A Jacques Prévert. Moins la cigarette.
Il s'est consacré, après la 2ème guerre mondiale à l'éducation de ses 8 enfants, pendant que sa femme Lucie, maîtresse primaire, allait travailler.
C'est donc là qu'arrive Gilbreth, père de 12 enfants, rationaliste domestique, proto ergologue.
Camille Lhote récupérait et recyclait les bouteilles en plastique, la ficelle, le carton, des roues de bicyclette etc. pour en faire d'autres objets nécessaires à l'entretien de la maison, à celui du jardin et aussi à des inventions variées qui allaient du cerf-volant au peigne à musique... Qu'il présentait régulièrement au concours Lépine.
Camille Lhote récupérait et recyclait les bouteilles en plastique, la ficelle, le carton, des roues de bicyclette etc. pour en faire d'autres objets nécessaires à l'entretien de la maison, à celui du jardin et aussi à des inventions variées qui allaient du cerf-volant au peigne à musique... Qu'il présentait régulièrement au concours Lépine.
PS. Son poste de radio était "calé" sur France Culture. Et je me souviens aussi du mépris dans lequel il tenait la production romanesque : il jetait impitoyablement les romans à la poubelle... romans qu'affectionnait Lucie ...