METZ " La boite à chaussures" de la Place Mazelle réévaluée, re-créée, au cours de la nuit (blanche)

Publié le par Claire (C.A.-L.)

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En fait, c'était prévu pour...

cf le projet à retrouver sur  http://www.metz.fr/metz2/actions/projets_urbains/mazelle/index.php

et dont voici un extrait

Figure de proue de la ville, la place est aussi une scène urbaine dédiée aux citadins et à l'art. Au cœur des jardins, des sculptures animent l'espace et jouent avec le déplacement des gens. La nuit de grands mats créent un éclairage scénique qui anime la place, tandis que le bâtiment du parking devient support de projections d'arts vivant, en écho tant avec la place qu'avec le centre Pompidou.

Vue de nuit de la Place Mazelle 

 

 

 

* Les phrases en bleu sont des extraits de notes prises dans un essai de DIDI-HUBERMAN

 

 paru aux  Editions de Minuit 

Ce que ns voyons, ce qui nous regarde


     "Sentir l'aura d'une chose, c'est lui conférer le pouvoir de lever les yeux  "

                 C'est là une des sources même de la poésie. (Walter BENJAMIN)


 

Grâce aux artistes performeurs du

 collectif PARADIGME

 

Petit encart pub

Appel à témoins

Un jeune garçon hier soir(de la NB4) interpellait les passants place Mazelle, pour leur demander quelle était la définition du mot "paradigme". Au départ, je n'avais pas vraiment compris pourquoi...mais j'ai trouvé ça "chouette", ( péché d'une  ex prof de lettres )

alors voilà, mon gars, pour ne pas t'"embrouiller",   je t'ai cherché une définition dans wikipédia, et maintenant, si tu lis, tu vas apprendre qu' un paradigme, c'est

"une représentation du monde, une manière de voir les choses, un modèle cohérent de vision du monde qui repose sur une base définie (matrice disciplinaire, modèle théorique ou courant de pensée). C'est une forme de rail de la pensée dont les lois ne doivent pas être confondues avec celles d'un autre paradigme et qui, le cas échéant, peuvent aussi faire obstacle à l’introduction de nouvelles solutions mieux adaptées."           

Content ?


INSTALLATION AUDIOVISUELLE 

Video : Cédric Bachorz « DIEZ » & Olivier Bienz (.EXE)

Light : Raynald Zvunka & Anthony Zollo

Music : Yannick et Cédric Niedzielski (Abstract Sound Project)

 

                                        Re-création audiovisuelle

       pour faire surgir, de 21 h à 2h,  l' univers poétique/esthétique de la ville moderne.

   * Lieu paradoxal de l'esthétique : lieu de "ce qui suscite                                               l'angoisse en général".                                                                          

          Metz clignote en rose et bleu sur la tour des pompiers, me semble-t-il.

     et le parking de la Place Mazelle est happé par  l’univers architectural de l’œuvre de Tati « Playtime ».

Des lignes de fuite, des tracés esquisses qui s'imposent et se retirent dans le même temps.

( Je laisse tomber l'aspect audio, intéressant aussi, mais pour moi, moins "parlant". )

 *C'est le lieu où voir c'est perdre et où l'objet de la perte sans recours nous regarde. 

 *Lieu où ce que nous voyions fait signe au-delà du principe de plaisir.

*L'objet est devant nous comme s'il ns surplombait et c'est pourquoi il nous tient en respect devant  sa loi visuelle.

Il nous tire vers l'obsession, présent, témoin et dominant tout à la fois.

Il se donne à nous comme s'il devait fatalement survivre à notre regard et à nous-même. 

            "Prisonnier de son architecture rectiligne

               le parking Mazelle va peu à peu se défaire de son carcan

                    et parer sa façade de folles arabesques."

 

*Visualité comme apparition étrange, unique de quelque chose"qui devait rester secret, dans l'ombre et qui en est sorti"

 

                          Menace de la perte, de l'absence.

*La désorientation se manifeste, quand naît une limite qui s'efface, qui vacille  entre réalité matérielle et psychique.

 

*Porte devant nous pour que nous ne franchissions pas son seuil, pour que nous craignions de le franchir, que nous différions sans cesse la décision de faire le pas.

*Là se suspend notre regard entre le désir de passer, de toucher au but et le deuil interminable de n'avoir jamais pu toucher au but.

 

                                                                                        J'ai beaucoup aimé.

                                                                                             01/10/2011 07:44

Publié dans Activités diverses

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