188 Vortex

Publié le par Claire Antoine

 188 Vortex

Vortex

Las ! Le mouvement s’épuise dans 

son immobilité.

L'écriture est un combat

Pour la vérité de la parole.

Et le langage se retourne

Et engendre des mots,

Des mots des mots

posés montés collés

Enchaînés 

En murailles qui interdisent

Le retour vers elle.

 

Présence et finitude forces plurielles.

S’affrontent Impitoyables

 

Dynamisme de l’image et de la voix

Beauté

Eternité désir infini de la fin. 

La finitude humaine.

 

Hésitation.

 

Par instants le chant se perd et retrouve l’inconnu

Dans une intimité verbale avec le monde

Et la pensée la pensée le cherche le cherche

Et ne le trouve pas... 

 

Aimer et déchirer le brouillon des images. 

Toucher du bout du doigt les limites,

Tout près les limens,

Les frontières, les bords.

 

Succomber. 

 

Et les images s’apaisent et consentent lucidement aux ruptures.

Aux brisures qui se rassurent dans l’éphémère du poème, 

Emerveillement de la parol'qui s’écrit

Resserrée.

Je grimpe les étages

Jusqu’à l’intersection

Avec les paysages

Et du dehors je vois

Que le ciel a tourné

Sous l‘effet des nuages

Ces "merveilleux nuages".

 

Traversée de la finitude 

Creuset  des contours où je m’oriente

Veilleur sans espoir. Mais

Je recommence et rampe vers le lieu de la clarté

Obsédante.

 

Mais le rêve disparaît au profit du désarroi

Précaire et intime.

Au contact

De la chair

Qui s’effondre

Dès que l’obscurité s’entrouvre.

 

Mais j’aimais

Connaître la plénitude de la beauté.

En éprouvant la nuit,

Avoir espéré,

Sans phare la lumière

improbable,

La joie furtive de cette clarté rêvée.

 

 

Loin des chimères existe l’acte poétique.

Loin des chimères Exis-

te l’acte poétique.

Loin des chimè

Rexiste l'ak

Te poétik

 

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