Réflexion générale sur ''Un texte de théâtre : à lire ou à jouer ?'', dans le cadre d'une lecture prochaine de ''Amable Tastu, une femme libre ? '' - article de Sonia Pavlik ''La lecture face à l'acteur, une forme monstre ?'' lien journals.openedition.org

Publié le par Claire Antoine

                                    Extraits de l'article de Sonia Pavlik

La richesse de l’acte de lire à haute voix (...) fait de la lecture un exercice à part entière.

(...) Lecture solitaire ou à plusieurs, lecture dans la rue, dans un bar ou dans une salle silencieuse…

La lecture, (...) et son aspect encore plus éphémère (voire précaire) qu’un spectacle (...)

Tenir encore le texte en main pour oser s’aventurer dans les vastes contrées de notre imaginaire (...)

5La lecture (...) demande du temps, de l’énergie, de la recherche (...) un travail de compréhension équivalent à celui que l’on fournit pour se préparer à jouer un texte.

Et lire est un acte périlleux. Le vertige qu’il entraîne est différent de celui qu’on éprouve en jouant.

En lecture (...) il est rare qu’un décor nous accompagne et nous plonge dans le monde fictionnel de la scène.

(...) en lien direct, immédiat avec le public, dépouillé du moindre artifice, (...) on se sent avec évidence un simple vecteur, passeur entre l’auteur, son texte et le public.

[de plus] il n’est pas toujours aisé de bien manipuler son livret ou ses feuilles volantes…                              

(...) Néanmoins (...) cette pratique, cette forme de spectacle, [ne peut qu'] « accompagner » le théâtre, (...) qui constitue l'aboutissement du texte.

Lire ne remplace pas jouer, mettre en lecture ne remplace pas mettre en scène.

La beauté des lectures ne doit pas se retourner contre le travail des artisans du théâtre.

La lecture « saine » reste une tension vers la « scène » :

ce passage est nécessaire pour lui donner du sens et un aboutissement.

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