Quelques pistes (non organisées) de réflexion sur l'acte de "traduire"

Publié le par Claire

- La question de la traduction a un lien indéniable avec la question du langage.
 [La maxime italienne sert d'exemple et de règle : les figures de mots sont intraduisibles sauf si on leur trouve un équivalent dans une autre langue (Exemple la maxime des stoïciens : anékhou kai apékhou devient en latin : sustine et abstine) "Traduttore, traditore" force dans la paronomase (répétition de syllabes) "formule intraduisible "traducteur, traitre" est insatisfaisant. Comme s'il existait une relation nécessaire entre les deux mots. ]

Il existe environ 5 000 langues différentes aujourd’hui dans le monde. Il y a entre 50 et 200 souches sans rapport entre elles. Un humain sur deux environ parle une langue indo-européenne. La langue indo-européenne, la plus connue, date d' environ 3 000 ans avant notre ère,

( au moment  de Babel où un peuple unique se divise : diversité des langages  formation de différents peuples ).

Unité linguistique  relative, car si la souche est la même, le russe ou l’arménien est tout aussi incompréhensible pour un Français, que le basque ou le hongrois, langues non indo-européennes. ce qui implique la traduction pour pouvoir se comprendre et, ainsi, communiquer.

 La Bible est le premier témoin de cette séparation et aussi le premier

livre à être traduit dans les langues usuelles, vernaculaires.

Doit-on considérer la traduction comme nécessaire?

Y a-t-il une façon de traduire ?

La traduction est-elle un phénomène naturel?

[Recours à l'étymologie comme procédé rhétorique : principes illusoires calembours à prétention savante: mythe de l'âge d'or de la langue. Exemple :" culte" et "culture" peuvent être rapprochés mais ce n'est pas le même mot. Sinon on retrouverait cette parenté dans d'autres langues]

Publié dans pb traduction

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