Oral/écrit. C'était avant ..., mais on peut le "con-tem-po-ré-aniser" le fameux boustrophédon
Exemple de boustrophédon inversé trouvé sur http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Boustroph%C3%A9don
Pour la suite
(cf.WIKIPEDIA)
Pour comprendre......
Avant...avant que l’écriture ne se suffise à elle-même,
qu'elle ne devienne un "être technologique"
=>Jusqu’au Moyen Âge, l’écrit fut ainsi considéré comme support de l’oral et jusqu’à saint Ambroise (d’après le témoignage de saint Augustin), les textes devaient être lus à voix haute pour être compris.<=
La parole orale, orificielle, sortie par flux sans retour, prisonnière de son débit linéaire, fut imitée.
Des rouleaux cherchèrent à la contenir par imitation par suite de caractères sans espace ni signe intermédiants.
La trace du boustrophédon
On qualifie de boustrophédon le tracé d'un système d'écriture qui change alternativement de sens ligne après ligne, à la manière du bœuf marquant les sillons dans les champs, de droite à gauche puis de gauche à droite.
[ "Bonzourrr
...imazém
dit-il,
"uveurrrrawvazouv'divar ]
( exemple personnel )
Comme souvent, ici, le ductus des lettres est inversé en changeant de sens ; par exemple, la lettre Є tracée de gauche à droite deviendrait Э de droite à gauche.
Ce qui pose le problème des diphtongues, des terminaisons du féminin, du pluriel, finalement...
Ce mot vient du grec βουστροφηδόν boustrophêdón, de βοῦς boũs « bœuf » et στροφή strophế « action de tourner » — bien qu'en grec le mot soit un adverbe, c'est un nom en français.
Bien qu’utilisant la page, il s’écrit alternativement de gauche à droite puis de droite à gauche, par souci de ne pas rompre la continuité du discours par des retours à la ligne.
Et depuis...
Un texte ne peut se lire dans toute son intelligibilité, on le sait désormais, sans faire appel aux autres textes auxquels il est relié de diverses manières, conscientes ou inconscientes, explicites ou implicites, dont l’ensemble constitue son « intertexte ». L’ensemble des productions écrites est ainsi convoqué à chaque lecture.
Le texte, inséré dans un réseau complexe exige du lecteur de mobiliser son bagage culturel et peut conduire, dans le cas d’une lecture savante, à des niveaux de complexité qui relèvent d’une véritable herméneutique.