Figure messine : Il y a 120 ans - le 28 janvier 1891 - à Lorry- lès- Metz s'éteignait Caroline Colchen-Carré de Malberg

Publié le par Claire

 SOURCES WIKIPEDIA 

      Fichier:Maison Caroline COLCHEN.JPG

      Maison où a vécu et est décédée Caroline COLCHEN, devenue le foyer Carré de Malberg

La vénérable Caroline Barbe Colchen Carré de Malberg (8 avril 1829, Metz † 28 janvier 1891, Lorry-lès-Metz)

est la fondatrice avec l’abbé Henri Chaumont, en 1872, de la société des filles de saint François de Sales

 et de la branche laïque, l’Association de saint François de Sales.

Caroline est née de François Dominique Victor Colchen et de Élisabeth-Charlotte Simon, à Metz, le 8 avril 1829

et baptisée à l’église Saint-Martin de Metz, le 11 avril suivant3.

Son père, Monsieur Colchen est nommé Président de la Conférence de Saint-Vincent de Paul et du Patronage des Jeunes Apprentis.

C’est une ancienne famille lorraine dont plusieurs membres occupèrent des charges importantes au XVIIe siècle.

Elle vécut longtemps à l’Hôtel de Burtaigne, place des Charrons à Metz, propriété de famille.

Elle épouse, le 1er mai 1849, à Metz, son cousin germain, le capitaine Paul Carré, un officier de carrière, autoritaire et non-pratiquant.

 Le 11 mars 1852, elle a une fille Eugénie qui meurt 3 jours après.

 Le 20 août 1855, elle donne naissance à un fils Paul qui fait Saint-Cyr (1875) et est reçu à 29 ans à l’École Supérieure de Guerre de Paris. Il meurt le 1er juin 1885, des suites d’une dramatique chute de cheval.

Le 3 juin 1859, elle donne naissance à Léon qui meurt le 31 mars 1863 (peut-être à Lorry-les-Metz). Le 19 août 1864, nait Marie-Thérèse qui meurt le 17 avril 1868.

En vertu du décret du 23 juin 1875, le colonel reprend le nom de « de Malberg », abandonné à la Révolution, afin d’aider à la carrière de son fils qui se profilait brillante. Il décide d’habiter Paris.

Éduquée à la Visitation (jusqu’en 1846), Caroline Carré avait une grande dévotion pour St François de Sales et correspondait avec M. Gegou, Supérieur de la Visitation, vicaire Général de Mgr Dupont des Loges.

À Paris, elle a pour confesseur l'abbé Chaumont.

Celui-ci lui propose L'introduction à la vie dévote pour guider les âmes de bonne volonté vers Dieu.

La guerre de 1870 interrompt les pieuses réunions et elle s'éloigna de Paris. La guerre achevée, elle y revint.

Partie à Luchon, au chevet de son frère, le Révérend Père Colchen de l'ordre des Frères Prêcheurs,

elle jette avec deux amies, les bases du mouvement des Filles de St François-de-Sales,

constamment canalisée par l'abbé Chaumont

. L'œuvre démarre dans une mansarde rue Cassette.

Elle y prendra le nom de Sœur Jeanne de Chantal.

Cette Société propose un double but : la sanctification personnelle de ses membres et l'apostolat

. Les femmes s'investissent dans le soulagement de la misère avec la discrétion la plus absolue.

Des maisons de catéchistes missionnaires seront même fondées en Asie et en Afrique sous le patronage de Marie Immaculée.

Une mutation du colonel Carré de Malberg l'éloigna à Rouen d'où elle continua pendant cinq années à diriger l'œuvre.

En 1888, il faut un local plus grand, trouvé à Lorry-lès-Metz, en Moselle, maison qui deviendra le Foyer Carré de Malberg

C'est là qu'elle s'éteindra le 28 janvier 1891 à 10 h du matin après une longue et douloureuse maladie

. Elle est d'abord inhumée dans le caveau familial au cimetière de l'Est de Metz.

Le 5 août 1899, son corps est transféré dans la chapelle qui est dans la cour d'entrée de la maison de maître à Lorry-lès-Metz.

 

 

 

 

 

                                     l’Hôtel de Burtaigne, place des Charrons à Metz

Publié dans Activités diverses

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