Liens du plus récent aux plus anciens à propos de l'orthographe ''rectifiée''. Les possibilités offertes par la grammaire et depuis peu par l'écriture dite ''inclusive''pour rendre le féminin visible et le sortir ainsi que le masculin de la neutralité

Publié le par Claire Antoine

Féminin (la gent féminine) - Masculin (la gent masculine) - Neutre (tous/tout)- 
"" neutralisation ""(??) dans la langue par la mise à nu, à égalité horizontale, dans la chaîne écrite, de ces trois instances genrées. Pour supprimer une pseudo (?) inégalité  sexuelle
 Le Neutre, soit le Féminin, le Masculin et les autres..., ayant revêtu les apparences, s'étant caché sous l'habit du Masculin
masque donc et le Masculin et le Féminin   
   
           Non ! Ce n'est pas le masculin qui l'emporte, c'est la neutralité...
                         En fait, une histoire d'invisibilité et d'angle mort 
L'accord actuel pour lequel le genre non marqué (par assimilation du masculin au "neutre") semblable au masculin) prévaut est considéré comme une marque de domination masculine.
                                         On va y arriver ...
A rendre visible, à imposer, le féminin et le masculin, à égalité,  dans la langue. Plusieurs pratiques de langage « non sexiste » existent en langue française :
    Il va s'agir de jouer sur les signes de ponctuation du point médian (touche  alt, puis,  0183), au tiret en passant par la barre oblique (slash) et les parenthèses. Plusieurs ( zut ! je ne sais plus, dois-je le genrer ?) possibilités s'offrent à nous. Sinon je changerai et je mettrai "choix" à la place.                             
- l'emploi de parenthèses : « musicien(ne) ». Les parenthèses peuvent être également utilisées pour noter un pluriel facultatif : « le(s) musicien(ne)(s) ».
Cette pratique est rejetée par certains courants féministes, car elle met le féminin « entre parenthèses » 
- l'emploi du trait d'union et de sa forte symbolique unioniste : « musicien-ne-s », « motivé-e-s », et même l'article « un-e ».
- l'emploi du point médian, semblable au trait d'union mais plus discret : « musicien·ne·s », « motivé·e·s »,     
l'emploi du point, plus facile d'accès sur un clavier que le point médian, mais peut prêter à confusion : « musicien.ne.s », « motivé.e.s »
- la terminaison à deux genres : « acteurs/trices » ou « acteurs-trices »et  qui donne aujourd'hui : "amateur·rice·s" 
- l'emploi du E majuscule : « motivéEs »... Cette forme est fréquemment utilisée en allemand.
- la création de mots trans-sexes : « illes » ou « els » pour « ils et elles », « celleux » ou « ceulles » pour « celles et ceux », « chanteureuses » ou « chanteuseurs » pour chanteurs et chanteuses.
- l'emploi de termes génériques : parler d'« élèves du lycée » plutôt que de « lycéens », de « personnalité politique » plutôt que d'« homme politique », au risque d'une altération du sens lorsqu'il n'existe pas de terme générique  strictement équivalent au terme "genré".
Mais là !!!  s'il y a des adjectifs/participes passés : Le genre d'un nom prenant la même forme au féminin et au masculin peut toutefois apparaître dans le contexte si ce nom est précédé d'un article au singulier (« un/une ministre) ou lorsqu'il est accompagné d'un adjectif (« trois élèves doués/douées »), ce qui doit être pris en compte si on cherche à utiliser un langage non genré.
La question a été tranchée en cette fin d'année 2017, même si elle soulève encore bien des débats et des questions. 


 

Publié dans accords grammaticaux

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